Archive pour la catégorie 'Paolo – la sua vita, i viaggi missionari, il martirio'

OMELIA PER LA CONVERSIONE DI SAN PAOLO – (Mons Caffara, 1996)

dal sito:

http://www.caffarra.it/om250196.php

OMELIA PER LA CONVERSIONE DI SAN PAOLO
 
Mons. Caffarra

25 gennaio 1996

1.  “Il Dio dei nostri padri ti ha predestinato a conoscere la sua volontà”. Siamo venuti per lodare, con profonda gratitudine, la Misericordia del Padre che ha predestinato Paolo ad essere “testimone davanti a tutti gli uomini” del Vangelo della grazia. Celebriamo precisamente il momento in cui Colui che scelse Paolo fin dal seno materno lo chiamò con la sua grazia, si compiacque di rivelare in lui il suo Figlio, perché lo annunciasse ai pagani (cfr. Gal. 1,15-16). L’evento della conversione di Paolo fa conoscere a noi, come fece indelebilmente sperimentare a lui, il “Vangelo della grazia” che è in Cristo Gesù.
 E’ il Vangelo della misericordia che salva per puro amore. Scrivendo al suo discepolo Tito, gli ricorderà che il Padre “ci ha salvati non in virtù di opere di giustizia da noi compiute, ma per sua misericordia … nello Spirito Santo, effuso da Lui su di noi abbondantemente per mezzo di Gesù Cristo” (Tito 3,5-6). La conseguenza di questa scoperta sconvolgente, la scoperta della misericordia del Padre, ha cambiato completamente la sua esistenza. Da quel momento, quello che poteva essere per lui un guadagno, lo ha considerato una perdita a motivo di Cristo. “Anzi – egli scrive ai cristiani di Filippi – tutto ormai io reputo una perdita di fronte alla sublimità della conoscenza di Cristo Gesù” (Fil. 3,7-8).
 Ma l’apostolo nel momento della sua conversione, scopre anche il contenuto del progetto di salvezza e la forma della sua realizzazione. Alla domanda di Paolo: “Chi sei, o Signore?” si sente rispondere: “…che tu perseguiti”. Dunque, la comunità cristiana, la Chiesa (che Paolo di fatto perseguitava) è Cristo stesso: esiste una identificazione misteriosa, ma reale di Cristo colla sua Chiesa. Il mistero della misericordia del Padre è precisamente questo: che tutti, anche noi pagani, “sono chiamati, con Cristo Gesù, a partecipare alla stessa eredità, a formare lo stesso corpo” (Ef. 3,6), il Corpo di Cristo che è la Chiesa. Il disegno di Dio, nel suo contenuto e nella sua forma, è l’unità di ciascuno di noi e di tutti in Cristo così da essere un solo Corpo. L’apostolo non dimenticherà mai più quelle parole e sentirà quest’unità come una realtà reale e drammatica nello stesso tempo. Egli ne trarrà le più radicali conseguenze. Ai cristiani che sono inquieti sulla sorte dei defunti dirà semplicemente che se i morti non risorgono, neppure Cristo è risorto, poiché noi siamo il corpo di Cristo; ai cristiani che offrono il  loro corpo all’impurità dirà con una formula sconvolgente: “non sapete che i vostri corpi sono membra di Cristo? prenderò dunque le membra di Cristo e ne farò membra di una prostituta?” (1 Cor. 6,15); ai cristiani che si dividono in fazioni, dirà: “Cristo è stato forse diviso?”

2. Allora comprendiamo perché proprio facendo memoria della conversione di Paolo noi preghiamo questa sera per l’unità della Chiesa. E’ stato attraverso di lui che ci è stato rivelata la vera missione della Chiesa “inviata al mondo per annunciare e testimoniare, attualizzare ed espandere il mistero di comunione che la costituisce”. Allora, come non mai, questa sera la divisione deve fare piaga dentro il nostro cuore poiché è il segno che Cristo non è pienamente in noi, che la misericordia del Padre non ci ha ancora convertiti. Credere in Cristo è volere l’unità è volere la Chiesa, volere la Chiesa è volere che la vita eterna che è l’unità del Padre, del Figlio, dello Spirito .
 Come si deve esprimere questa volontà? si esprime nella preghiera per l’unità, nella profonda conversione del cuore a Cristo, nella obbedienza alla verità della fede escludendo ogni riduzionismo ed ogni concordismo.
 “Testimoni della tua verità e di camminare sempre nella via del Vangelo”: abbiamo chiesto questa grazia al Signore, all’inizio di questa Eucarestia. L’unità della Chiesa si costruisce nella testimonianza della verità e nella fedeltà della vita al Vangelo della grazia”. Così sia per ciascuno di noi. 

SAINT PAUL A MALTE – SAN PAOLO A MALTA: Un voyage dramatique en Méditerranée

spero possiate leggerlo almeno in traduzione, dal sito:

http://www.promesses.org/arts/162p27-30f.html

SAINT PAUL A MALTE – SAN PAOLO A MALTA

Un voyage dramatique en Méditerranée

Gilbert Aellig

Instituteur, G. Aellig se convertit en 1952. Formé à l’Institut Biblique de Genève, il travaille 14 ans dans une mission en République Centrafricaine, d’abord comme enseignant, puis comme responsable, avec son épouse, des cours bibliques dans les écoles gouvernementales de la capitale Bangui. Il sert ensuite 20 ans comme pasteur dans une assemblée suisse de l’Alliance Biblique, avant de goûter à la retraite.

Actes 27 décrit le voyage dramatique de Paul, depuis Césarée jusqu’à Rome. L’apôtre comparaît à Césarée devant le gouverneur romain Festus et le roi Agrippa. Il est reconnu innocent. Mais accusé par les Juifs, il craint de leur être livré à Jérusalem. Il demande donc de comparaître devant l’empereur, ce qui est son droit de citoyen romain. Cela implique un voyage à Rome, que l’apôtre doit effectuer en tant que prisonnier.

C’est un navire d’Adramytte qui est choisi pour ce transport. Cette localité se trouve près de Troas au nord-ouest de l’Asie Mineure. Remarquons que les marins de cette époque maîtrisaient fort bien la navigation en Méditerranée et qu’ils ne craignaient pas des distances de plusieurs milliers de kilomètres. Il leur suffit d’une journée pour voguer de Césarée à Sidon où Paul a la liberté de visiter les frères.

L’escale de Myra
Après avoir côtoyé l’île de Chypre, le navire aborde à Myra en Lycie au sud de l’Asie Mineure. Il s’y trouve encore aujourd’hui les ruines assez bien conservées d’un théâtre romain, preuve que Myra comptait plusieurs dizaines de milliers d’habitants. Plus tard, furent creusées des tombes rupestres qui sont maintenant l’autre attraction du lieu. Rome, la capitale impériale compte à cette époque un million d’habitants, elle a donc besoin d’une quantité considérable de nourriture. Dans ce but, les navires sillonnent la Méditerranée et remplissent leur cale de blé ou d’autres produits afin de les vendre à Rome. Au sujet de Myra, un guide de la Turquie dit ceci : « La vallée du Demre où se trouve Myra est une région agricole fertile. Les tomates, les aubergines et d’autres légumes y poussent très bien. À l’époque d’Hadrien, les Romains y ont construit des greniers à blé dont on peut voir encore aujourd’hui les ruines. Ces céréales étaient stockées pour les garnisons romaines ou même pour la ville de Rome. »

C’est très probablement un navire céréalier que le capitaine responsable des prisonniers choisit pour la suite du voyage. Ce bateau est plus gros que le précédent. En plus des marchandises, 276 personnes trouvent place à bord. Nous n’avons aucune indication biblique que Paul a évangélisé Myra. Il était prisonnier et n’a pas forcément eu le temps ni la liberté de le faire. Pourtant une forte tradition chrétienne est attachée à Myra. Une église a été construite au XIe siècle et le Saint-Nicolas qui offre généreusement ses cadeaux aux enfants est originaire de cette ville1 . En effet, un certain Nicolas fut évêque de cette localité et a participé au Concile de Nicée en 325 après J.-C. Même si cette présence chrétienne doit plus à la tradition qu’à la vérité biblique, il est tout de même remarquable que, là où l’apôtre a passé, subsistent des éléments chrétiens.

La navigation au sud de l’île de Crète
La saison est avancée et devient défavorable à la navigation, ce qui rend impossible l’abordage à Cnide. L’équipage réussit tout de même à rallier Beaux-Ports au sud de la Crète. Contrairement à l’avis de Paul, la décision est prise de tenter de continuer le voyage jusqu’à Phénix, port qui est meilleur pour l’hivernage, car, à cette époque, on ne navigue plus pendant l’hiver. C’est à ce moment-là que se déchaîne la tempête et pendant 14 jours le bateau dérivera sans contrôle, à la merci des éléments. Quelle angoisse pour l’équipage et les passagers ! La Crète est une île très méridionale, à la latitude de Tunis. Il peut y faire très chaud. Mais les sommets crétois atteignent 2000 m d’altitude. En automne, la mer est encore très chaude et la fraîcheur commence à se faire sentir en altitude surtout si elle est accentuée par les perturbations venant du nord. Cela peut expliquer pourquoi de fortes tempêtes caractérisent cette région.

L’échouage à Malte
L’équipage soupçonne que le navire en perdition est proche d’une terre, car il entend le bruit des vagues roulant sur le rivage et les mesures de la sonde confirment cette idée. Cette fois, l’avis de Paul est écouté et la chaloupe vide est jetée à l’eau. Sur le conseil de l’apôtre, chacun mange. Les prisonniers sont épargnés, ce qui est contraire à la coutume, car, en cas de fuite, c’étaient les gardiens qui risquaient la mort. Le bateau s’échoue, les nageurs le quittent d’abord et les non nageurs rejoignent le rivage sur des débris. Conformément à la promesse du Seigneur révélée à Paul, tous sont sains et saufs. Ils découvrent plus tard qu’ils sont à Malte dans un endroit qui s’appelle maintenant la Baie Saint-Paul.

De ce récit biblique et véridique, on peut tirer plusieurs enseignements.

Quels conseils faut-il suivre ?
À Beaux-Ports, deux avis s’opposent. Les professionnels désirent continuer le voyage et atteindre un meilleur port. Paul conseille de rester sur place, car les risques sont trop grands si l’on quitte ce lieu. Paul est un apôtre, un intellectuel, vraisemblablement sans expérience maritime. C’est pourquoi le choix des responsables du voyage est logique. mais il est mauvais. Cette traversée maritime est hors norme, elle ne ressemble pas aux autres. C’est Dieu qui prend soin de son serviteur Paul et qui le conduit à Rome. Ce ne sont plus les règles humaines qui sont valables, mais les normes bibliques.

Dans des situations difficiles où des avis divergents s’affrontent, il est sage de ne pas se confier uniquement dans nos capacités humaines (professionnelles, par exemple), mais de rester ouvert à des options différentes lorsque le Seigneur l’indique clairement par son Esprit.

L’ange
Luc nous rapporte qu’un ange s’est approché de Paul et lui a transmis un message divin : Paul comparaîtra devant l’empereur et tous les passagers seront sauvés. Je n’ai aucun doute sur l’authenticité de ce fait, mais cela pose tout de même problème. Paul a bénéficié du service d’un ange mais je n’en ai jamais vu. De même, je n’ai jamais entendu dire que dans mon entourage chrétien un ange se soit montré. Dieu parle-t-il encore par des anges aujourd’hui ? Il l’a fait pour Paul, pour les bergers de Bethléem, pour Joseph en songe, pour les femmes lors de la résurrection de Jésus. Les anges ont encore exercé leurs ministères dans bien d’autres occasions. Ils apparaissent par périodes, quand Dieu le veut. Personnellement je m’en tiens à Hébreux 1.1-2. Dieu parle par le Fils qui est aussi la Parole faite chair, c’est-à-dire l’Écriture. Pour nos temps, il faut s’en tenir à cela et ne pas rechercher l’extraordinaire, le sensationnel. Croyons à l’existence des anges, à leur ministère, laissons à Dieu le soin de les envoyer quand bon lui semble et recherchons sa volonté par l’Écriture !

S’alimenter
Juste avant l’échouage, Paul donne l’exemple, se nourrit et insiste pour que chacun le fasse. « C’est nécessaire à votre salut, dit-il. » Il pense dans ce cas, à la dimension humaine du salut. Un bain forcé attend les naufragés dans de l’eau pas forcément très chaude. Les passagers sont à jeun. Ils ont subi de fortes angoisses et le mal de mer, ils peuvent être affaiblis, ils ont besoin de force pour gagne la terre et survivre. Paul a pris de l’autorité, on a constaté que ses conseils sont bons et ils sont appliqués. Selon le modèle de Jésus, Paul remercie Dieu pour le repas, il se nourrit et tous font pareil.

Se nourrir est un excellent principe pour la vie de tous les jours, mais ce conseil n’est pas très nécessaire aujourd’hui dans notre civilisation occidentale où les gens sont souvent trop gros (ailleurs cela peut être différent.) Nous remplissons communément notre estomac trois fois par jour. Sommes-nous aussi réguliers pour nourrir notre âme ? Dieu a donné la manne aux Israélites dans le désert, la manne qui est le pain du ciel annonçant Jésus-Christ le pain de vie.

Pas de vie chrétienne équilibrée, de progrès dans la foi, si nous négligeons de nourrir soigneusement notre âme !

La souveraineté de Dieu
Ce voyage a présenté des dangers maximum. Les risques de noyade étaient évidents et les passagers ont éprouvé un taux d’angoisse élevé. Finalement, la cargaison et le bateau furent perdus et les passagers tous sauvés. Où l’errance en Méditerranée finit-elle ? À Malte, une île de 27 km de long et 15 de large, un point minuscule dans la Grande Mer. De plus, elle est bien située sur la route maritime en direction de Rome. Quatorze jours d’errance sur un navire incontrôlé et qui s’échoue à Malte ! Est-ce du hasard ? Les uns peuvent le penser. Pas moi ! En fait, le grand Dieu de Paul, qui est aussi le nôtre, a veillé sur le bateau et l’a dirigé ainsi. Il faut y voir la sollicitude souveraine de Dieu envers ses enfants fidèles.

Une sorte de parabole en guise de conclusion
Ce récit raconté par le médecin Luc, doué d’excellentes compétences d’historien, est bien réel et véridique. Mais il a également la valeur d’une sorte de parabole. Chacun, vu sa condition humaine, doit aussi accomplir une sorte de voyage obligatoire, sans possibilité d’y échapper. C’est le voyage de la vie, de la naissance à la mort physique. Comme pour Paul, il peut arriver que ce parcours soit dangereux, parsemé d’écueils et de crises. Nous pouvons éprouver de nombreuses et fortes angoisses. Beaucoup accomplissent ce voyage de la vie avec leurs propres forces ou pire en se fiant à des puissances malsaines ou occultes. D’autres choisissant sagement d’implorer le secours d’en haut, du Dieu qui a contrôlé le voyage de Paul. Ce Dieu qui sait diriger les navires en détresse, peut aussi nous faire réussir le voyage parfois dangereux de la vie. Faisons le bon choix !

Note
1Dans certains pays du nord de l’Europe, on fête la Saint-Nicolas et il est de tradition d’offrir des cadeaux aux enfants à cette occasion plutôt qu’à Noël.

Paolo, il viaggio in Arabia, stralcio …

Paolo, il viaggio in Arabia, stralcio dallo studio in inglese che vedete sotto, lo metto perché trovo poco sul soggiorno in Arabia di Paolo, traduzione Google, dal sito:

http://www.christiananswers.net/dictionary/paul.html

PAUL (PAOLO)

Subito dopo la sua conversione, si ritirò nella solitudine d’Arabia (Gal 1,17), forse di « Sinai in Arabia, » al fine, probabilmente, di studio e devota meditazione sulla rivelazione meravigliosa che era stato fatto a lui. « Un velo di oscurità incombe su questa visita in Arabia. Delle scene tra le quali si è trasferito, dei pensieri e delle professioni, che lo impegnò mentre, di tutte le circostanze di una crisi che deve essere plasmato l’intero tenore del suo post – vita, assolutamente non si sa nulla. ‘immediatamente’, dice St. Paul, ‘me ne andai in Arabia.’ Lo storico passa per l’incidente [confrontare Atti 9:23 e 1 Re 11:38,39]. Si tratta di un misterioso pausa, un momento di suspense, nella storia dell’Apostolo, una calma senza fiato, che inaugura la tempesta tumultuosa della sua attiva vita missionaria « . Ritorno, dopo tre anni, a Damasco, cominciò a predicare il Vangelo « con coraggio nel nome di Gesù » (At 9,27), ma fu ben presto costretto a fuggire (9:25, 2 Cor. 11:33) da gli ebrei e lo stesso recarsi a Gerusalemme. Qui si trattenne per tre settimane, ma è stato nuovamente costretto a fuggire (Atti 9:28,29) dalle persecuzioni. Ora egli tornò alla sua nativa Tarso (Gal 1,21), dove, probabilmente, per circa tre anni, perdiamo di vista di lui. Il tempo non era ancora venuto per il suo ingresso per la sua grande vita-lavoro di predicare il Vangelo ai pagani.

PAUL – ENGLISH (IN LINGUA INGLESE)

una parte l’ho messa io tra dei trattini, la traduco perché riguarda il soggiorno in Arabia del quale trovo poco, dal sito:

http://www.christiananswers.net/dictionary/paul.html

Paul

Paul, the apostle, was born about the same time as our Lord. His circumcision-name was Saul, and probably the name Paul was also given to him in infancy « for use in the Gentile world, » as “Saul” would be his Hebrew home-name. He was a native of Tarsus, the capital of Cilicia, a Roman province in the southeast of Asia Minor. That city stood on the banks of the river Cydnus, which was navigable thus far; hence it became a center of extensive commercial traffic with many countries along the shores of the Mediterranean, as well as with the countries of central Asia Minor. It thus became a city distinguished for the wealth of its inhabitants.

Tarsus was also the seat of a famous university, higher in reputation even than the universities of Athens and Alexandria, the only others that then existed. Here Saul was born, and here he spent his youth, doubtless enjoying the best education his native city could afford.

HIS RELATIVES – His father was of the straitest sect of the Jews, a Pharisee, of the tribe of Benjamin, of pure and unmixed Jewish blood (Acts 23:6; Phil. 3:5). We learn nothing regarding his mother; but there is reason to conclude that she was a pious woman, and that, like-minded with her husband, she exercised all a mother influence in moulding the character of her son, so that he could afterwards speak of himself as being, from his youth up, « touching the righteousness which is in the law, blameless » (Phil. 3:6).

We read of his sister and his sister’s son (Acts 23:16), and of other relatives (Rom. 16:7, 11,12). There is no indication that Paul was ever married.

Though a Jew, his father was a Roman citizen. How he obtained this privilege we are not informed. « It might be bought, or won by distinguished service to the state, or acquired in several other ways; at all events, his son was freeborn. It was a valuable privilege, and one that was to prove of great use to Paul, although not in the way in which his father might have been expected to desire him to make use of it. »

HIS EDUCATION AND CAREER – Perhaps the most natural career for the youth to follow was that of a merchant. « But it was decided that… he should go to college and become a rabbi, that is, a minister, a teacher, and a lawyer all in one. »

According to Jewish custom, however, he learned a trade before entering on the more direct preparation for the sacred profession. The trade he acquired was the making of tents from goats’ hair cloth, a trade which was one of the commonest in Tarsus.

His preliminary education having been completed, Saul was sent, when about thirteen years of age probably, to the great Jewish school of sacred learning at Jerusalem as a student of the law. Here he became a pupil of the celebrated rabbi Gamaliel, and here he spent many years in an elaborate study of the Scriptures and of the many questions concerning them with which the rabbis exercised themselves. During these years of diligent study he lived « in all good conscience, » unstained by the vices of that great city.

After the period of his student-life expired, he probably left Jerusalem for Tarsus, where he may have been engaged in connection with some synagogue for some years. But we find him back again at Jerusalem very soon after the death of our Lord. Here he now learned the particulars regarding the crucifixion, and the rise of the new sect of the « Nazarenes. »

For some two years after Pentecost, Christianity was quietly spreading its influence in Jerusalem. At length Stephen, one of the seven deacons, gave forth more public and aggressive testimony that Jesus was the Messiah, and this led to much excitement among the Jews and much disputation in their synagogues. Persecution arose against Stephen and the followers of Christ generally, in which Saul of Tarsus took a prominent part. He was at this time probably a member of the great Sanhedrin, and became the active leader in the furious persecution by which the rulers then sought to exterminate Christianity.

But the object of this persecution also failed. « They that were scattered abroad went everywhere preaching the word. » The anger of the persecutor was thereby kindled into a fiercer flame. Hearing that fugitives had taken refuge in Damascus, he obtained from the chief priest letters authorizing him to proceed thither on his persecuting career. This was a long journey of about 130 miles, which would occupy perhaps six days, during which, with his few attendants, he steadily went onward, “breathing out threatenings and slaughter.” But the crisis of his life was at hand. He had reached the last stage of his journey, and was within sight of Damascus. As he and his companions rode on, suddenly at mid-day a brilliant light shone round them, and Saul was laid prostrate in terror on the ground, a voice sounding in his ears, « Saul, Saul, why persecutest thou me? » The risen Savior was there, clothed in the vesture of his glorified humanity. In answer to the anxious inquiry of the stricken persecutor, “Who art thou, Lord?” he said, “I am Jesus whom thou persecutest” (Acts 9:5; 22:8; 26:15).

This was the moment of his conversion, the most solemn in all his life, blinded by the dazzling light (Acts 9:8), his companions led him into the city, where, absorbed in deep thought for three days, he neither ate nor drank (9:11). Ananias, a disciple living in Damascus, was informed by a vision of the change that had happened to Saul, and was sent to him to open his eyes and admit him by baptism into the Christian church (9:11-16). The whole purpose of his life was now permanently changed.

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Immediately after his conversion he retired into the solitudes of Arabia (Gal. 1:17), perhaps of “Sinai in Arabia,” for the purpose, probably, of devout study and meditation on the marvellous revelation that had been made to him. « A veil of thick darkness hangs over this visit to Arabia. Of the scenes among which he moved, of the thoughts and occupations which engaged him while there, of all the circumstances of a crisis which must have shaped the whole tenor of his after-life, absolutely nothing is known. ‘Immediately,’ says St. Paul, ‘I went away into Arabia.’ The historian passes over the incident [compare Acts 9:23 and 1 Kings 11:38,39]. It is a mysterious pause, a moment of suspense, in the apostle’s history, a breathless calm, which ushers in the tumultuous storm of his active missionary life. » Coming back, after three years, to Damascus, he began to preach the gospel “boldly in the name of Jesus” (Acts 9:27), but was soon obliged to flee (9:25; 2 Cor. 11:33) from the Jews and betake himself to Jerusalem. Here he tarried for three weeks, but was again forced to flee (Acts 9:28,29) from persecution. He now returned to his native Tarsus (Gal. 1:21), where, for probably about three years, we lose sight of him. The time had not yet come for his entering on his great life-work of preaching the gospel to the Gentiles.

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At length the city of Antioch, the capital of Syria, became the scene of great Christian activity. There the gospel gained a firm footing, and the cause of Christ prospered. Barnabas (q.v.), who had been sent from Jerusalem to superintend the work at Antioch, found it too much for him, and remembering Saul, he set out to Tarsus to seek for him. He readily responded to the call thus addressed to him, and came down to Antioch, which for “a whole year” became the scene of his labors, which were crowned with great success. The disciples now, for the first time, were called “Christians” (Acts 11:26).

The church at Antioch now proposed to send out missionaries to the Gentiles, and Saul and Barnabas, with John Mark as their attendant, were chosen for this work. This was a great epoch in the history of the church. Now the disciples began to give effect to the Master’s command: « Go ye into all the world, and preach the gospel to every creature. »

The three missionaries went forth on the first missionary tour. They sailed from Seleucia, the seaport of Antioch, across to Cyprus, some 80 miles to the southwest. Here at Paphos, Sergius Paulus, the Roman proconsul, was converted, and now Saul took the lead, and was ever afterwards called Paul. The missionaries now crossed to the mainland, and then proceeded 6 or 7 miles up the river Cestrus to Perga (Acts 13:13), where John Mark deserted the work and returned to Jerusalem. The two then proceeded about 100 miles inland, passing through Pamphylia, Pisidia, and Lycaonia. The towns mentioned in this tour are the Pisidian Antioch, where Paul delivered his first address of which we have any record (13:16-51; compare 10:30-43), Iconium, Lystra, and Derbe. They returned by the same route to see and encourage the converts they had made, and ordain elders in every city to watch over the churches which had been gathered. From Perga they sailed direct for Antioch, from which they had set out.

After remaining “a long time”, probably till A.D. 50 or 51, in Antioch, a great controversy broke out in the church there regarding the relation of the Gentiles to the Mosaic law. For the purpose of obtaining a settlement of this question, Paul and Barnabas were sent as deputies to consult the church at Jerusalem. The council or synod which was there held (Acts 15) decided against the Judaizing party; and the deputies, accompanied by Judas and Silas, returned to Antioch, bringing with them the decree of the council.

After a short rest at Antioch, Paul said to Barnabas: « Let us go again and visit our brethren in every city where we have preached the word of the Lord, and see how they do. » Mark proposed again to accompany them; but Paul refused to allow him to go. Barnabas was resolved to take Mark, and thus he and Paul had a sharp contention. They separated, and never again met. Paul, however, afterwards speaks with honor of Barnabas, and sends for Mark to come to him at Rome (Col. 4:10; 2 Tim. 4:11).

Paul took with him Silas, instead of Barnabas, and began his second missionary journey about A.D. 51. This time he went by land, revisiting the churches he had already founded in Asia. But he longed to enter into “regions beyond,” and still went forward through Phrygia and Galatia (16:6). Contrary to his intention, he was constrained to linger in Galatia (q.v.), on account of some bodily affliction (Gal. 4:13, 14). Bithynia, a populous province on the shore of the Black Sea, lay now before him, and he wished to enter it; but the way was shut, the Spirit in some manner guiding him in another direction, till he came down to the shores of the AEgean and arrived at Troas, on the northwestern coast of Asia Minor (Acts 16:8). Of this long journey from Antioch to Troas we have no account except some references to it in his Epistle to the Galatians (4:13).

As he waited at Troas for indications of the will of God as to his future movements, he saw, in the vision of the night, a man from the opposite shores of Macedonia standing before him, and heard him cry, « Come over, and help us » (Acts 16:9). Paul recognized in this vision a message from the Lord, and the very next day set sail across the Hellespont, which separated him from Europe, and carried the tidings of the gospel into the Western world. In Macedonia, churches were planted in Philippi, Thessalonica, and Berea. Leaving this province, Paul passed into Achaia, “the paradise of genius and renown.” He reached Athens, but quitted it after, probably, a brief sojourn (17:17-31). The Athenians had received him with cold disdain, and he never visited that city again. He passed over to Corinth, the seat of the Roman government of Achaia, and remained there a year and a half, laboring with much success. While at Corinth, he wrote his two epistles to the church of Thessalonica, his earliest apostolic letters, and then sailed for Syria, that he might be in time to keep the feast of Pentecost at Jerusalem. He was accompanied by Aquila and Priscilla, whom he left at Ephesus, at which he touched, after a voyage of thirteen or fifteen days. He landed at Caesarea, and went up to Jerusalem, and having “saluted the church” there, and kept the feast, he left for Antioch, where he abode “some time” (Acts 18:20-23).

He then began his third missionary tour. He journeyed by land in the “upper coasts” (the more eastern parts) of Asia Minor, and at length made his way to Ephesus, where he tarried for no less than three years, engaged in ceaseless Christian labor. « This city was at the time the Liverpool of the Mediterranean. It possessed a splendid harbor, in which was concentrated the traffic of the sea which was then the highway of the nations; and as Liverpool has behind her the great towns of Lancashire, so had Ephesus behind and around her such cities as those mentioned along with her in the epistles to the churches in the book of Revelation, Smyrna, Pergamos, Thyatira, Sardis, Philadelphia, and Laodicea. It was a city of vast wealth, and it was given over to every kind of pleasure, the fame of its theatres and race-course being world-wide » (Stalker’s Life of St. Paul). Here a “great door and effectual” was opened to the apostle. His fellow-laborers aided him in his work, carrying the gospel to Colosse and Laodicea and other places which they could reach.

Very shortly before his departure from Ephesus, the apostle wrote his First Epistle to the Corinthians (q.v.). The silversmiths, whose traffic in the little images which they made was in danger (see DEMETRIUS), organized a riot against Paul, and he left the city, and proceeded to Troas (2 Cor. 2:12), whence after some time he went to meet Titus in Macedonia. Here, in consequence of the report Titus brought from Corinth, he wrote his second epistle to that church. Having spent probably most of the summer and autumn in Macedonia, visiting the churches there, specially the churches of Philippi, Thessalonica, and Berea, probably penetrating into the interior, to the shores of the Adriatic (Rom. 15:19), he then came into Greece, where he abode three month, spending probably the greater part of this time in Corinth (Acts 20:2). During his stay in this city he wrote his Epistle to the Galatians, and also the great Epistle to the Romans. At the end of the three months he left Achaia for Macedonia, thence crossed into Asia Minor, and touching at Miletus, there addressed the Ephesian presbyters, whom he had sent for to meet him (Acts 20:17), and then sailed for Tyre, finally reaching Jerusalem, probably in the spring of A.D. 58.

While at Jerusalem, at the feast of Pentecost, he was almost murdered by a Jewish mob in the temple. (See TEMPLE, HEROD’S.) Rescued from their violence by the Roman commandant, he was conveyed as a prisoner to Caesarea, where, from various causes, he was detained a prisoner for two years in Herod’s Praetorium (Acts 23:35). « Paul was not kept in close confinement; he had at least the range of the barracks in which he was detained. There we can imagine him pacing the ramparts on the edge of the Mediterranean, and gazing wistfully across the blue waters in the direction of Macedonia, Achaia, and Ephesus, where his spiritual children were pining for him, or perhaps encountering dangers in which they sorely needed his presence. It was a mysterious providence which thus arrested his energies and condemned the ardent worker to inactivity; yet we can now see the reason for it. Paul was needing rest. After twenty years of incessant evangelization, he required leisure to garner the harvest of experience… During these two years he wrote nothing; it was a time of internal mental activity and silent progress » (Stalker’s Life of St. Paul).

At the end of these two years Felix (q.v.) was succeeded in the governorship of Palestine by Porcius Festus, before whom the apostle was again heard. But judging it right at this crisis to claim the privilege of a Roman citizen, he appealed to the emperor (Acts 25:11). Such an appeal could not be disregarded, and Paul was at once sent on to Rome under the charge of one Julius, a centurion of the “Augustan cohort.” After a long and perilous voyage, he at length reached the imperial city in the early spring, probably, of A.D. 61. Here he was permitted to occupy his own hired house, under constant military custody. This privilege was accorded to him, no doubt, because he was a Roman citizen, and as such could not be put into prison without a trial. The soldiers who kept guard over Paul were of course changed at frequent intervals, and thus he had the opportunity of preaching the gospel to many of them during these “two whole years,” and with the blessed result of spreading among the imperial guards, and even in Caesar’s household, an interest in the truth (Phil. 1:13). His rooms were resorted to by many anxious inquirers, both Jews and Gentiles (Acts 28:23, 30,31), and thus his imprisonment “turned rather to the furtherance of the gospel,” and his “hired house” became the center of a gracious influence which spread over the whole city. According to a Jewish tradition, it was situated on the borders of the modern Ghetto, which has been the Jewish quarters in Rome from the time of Pompey to the present day. During this period the apostle wrote his epistles to the Colossians, Ephesians, Philippians, and to Philemon, and probably also to the Hebrews.

This first imprisonment came at length to a close, Paul having been acquitted, probably because no witnesses appeared against him. Once more he set out on his missionary labors, probably visiting western and eastern Europe and Asia Minor. During this period of freedom he wrote his First Epistle to Timothy and his Epistle to Titus. The year of his release was signalized by the burning of Rome, which Nero saw fit to attribute to the Christians. A fierce persecution now broke out against the Christians. Paul was seized, and once more conveyed to Rome a prisoner.

During this imprisonment he probably wrote the Second Epistle to Timothy, the last he ever wrote. « There can be little doubt that he appeared again at Nero’s bar, and this time the charge did not break down. In all history there is not a more startling illustration of the irony of human life than this scene of Paul at the bar of Nero. On the judgment-seat, clad in the imperial purple, sat a man who, in a bad world, had attained the eminence of being the very worst and meanest being in it, a man stained with every crime, a man whose whole being was so steeped in every nameable and unnameable vice, that body and soul of him were, as some one said at the time, nothing but a compound of mud and blood; and in the prisoner’s dock stood the best man the world possessed, his hair whitened with labors for the good of men and the glory of God. The trial ended: Paul was condemned, and delivered over to the executioner. He was led out of the city, with a crowd of the lowest rabble at his heels. The fatal spot was reached; he knelt beside the block; the headsman’s axe gleamed in the sun and fell; and the head of the apostle of the world rolled down in the dust » (probably A.D. 66), four years before the fall of Jerusalem.

Author: Matthew G. Easton, with minor editing by Paul S. Taylor.

di Giuseppe Betori – Arcivescovo di Firenze: La figura di San Paolo nel libro degli Atti:

dal sito:

http://www.webdiocesi.chiesacattolica.it/cci_new/documenti_diocesi/75/2009-05/30-32/09.22%20%20Clero%20toscano%20%20Nomadelfia%2021.05.09.doc

di Giuseppe Betori – Arcivescovo di Firenze

La figura di San Paolo nel libro degli Atti:
il convertito chiamato, l’evangelizzatore fondatore di Chiese, il testimone perseguitato

Nomadelfia, 21 maggio 2009
Incontro del clero toscano

0. Premessa

Mi è stata chiesta una riflessione su san Paolo e ho voluto limitarla al terreno biblico che ho più frequentato, cercando quindi di delineare la sua figura così come emerge dal libro degli Atti. È infatti ormai assodato che la figura di Paolo a noi consegnata dalla tradizione si compone di tre approcci, che corrispondono probabilmente a tre diverse situazioni ecclesiali legate all’eredità dell’apostolo. La prima linea è quella riflessa nel corpo delle lettere paoline e ci offre i suoi scritti come canone della sua dottrina in rapporto alla vita delle Chiese. La seconda è quella che trae dalla sua dottrina l’alimento per una riflessione teologica che si allarga alle nuove situazioni della Chiesa delle seconda generazione, ed è espressa nelle cosiddette lettere deuteropaoline, La terza linea, che in termine improprio si suole chiamare biografica, è quella attestata dagli Atti, dove è la figura stessa di Paolo che viene celebrata nella sua opera missionaria all’interno di una esposizione narrativa dell’identità della Chiesa che si misura con la sua vocazione evangelizzatrice, anche qui avendo come riferimento la situazione ecclesiale della seconda generazione cristiana.
Su questa terza linea concentreremo la nostra attenzione, nella consapevolezza che essa non esaurisce certamente la personalità di Paolo e il suo ruolo nella Chiesa dei primi tempi e, in secondo luogo, che essa è stata positivamente costruita prescindendo dalle altre due linee, non si sa se non conosciute o volutamente messe da parte in un’ottica alternativa, perché legata a condizioni ecclesiali diverse. La lettura che pertanto faremo del Paolo degli Atti non si avvarrà di quanto potrebbe essere aggiunto dalla letteratura paolina e deuteropaolina, perché così Luca ha voluto, chiedendoci implicitamente di considerare il suo approccio a Paolo nella cornice della sua opera in due volumi.
E qui emerge la necessità di vedere nella figura e nella vicenda di Paolo un tassello di un disegno più vasto che, come Luca stesso ci dice, ha lo scopo di dare « solidità » (asfàleia) – una certezza fidata che dà fondamento – alla fede dei cristiani, mediante un « resoconto ordinato », una narrazione coerente degli eventi riguardanti Gesù di Nazaret, nella sua vita tra noi e poi nella diffusione della Parola che lo testimonia mediante la Chiesa. Il tutto ha lo scopo di contribuire a costruire l’identità cristiana nel passaggio dal giudaismo, da cui la comunità delle origini proviene, al mondo romano in cui si sta creando il suo ambiente futuro. In una prospettiva ancora più interna, potremmo parlare anche del passaggio dalla « traditio apostolica » nel suo instaurarsi al tempo sub-paolino, tra prima e seconda generazione cristiana, a cui il libro di Luca si rivolge. E in questo la persona di Paolo viene assunta come figura emblematica, in quanto vettore attraverso il quale l’identità cristiana giunge al suo compimento.
Per questo l’attenzione di Luca si concentra dapprima sul fondamento della sua missione e cioè sull’evento della sua conversione-chiamata, poi sulla sua attività di fondatore di comunità in quello che potremmo definire il « nuovo mondo » del cristianesimo nascente, infine nella sua vicenda umana di testimone perseguitato, assimilato alla passione del suo Signore. Su questi tre registri in cui si articola la narrazione degli Atti soffermiamo in successione la nostra attenzione.

1. Paolo, il convertito-chiamato

L’importanza che l’evento della conversione-chiamata di Paolo ha per definire la sua identità secondo Luca è evidente fin dal fatto che esso viene narrato negli Atti per ben tre volte (At 9; 22; 26). La ricerca biblica classica era preoccupata essenzialmente di concordare tra loro, dal punto di vista storico, le diversità delle tre narrazioni. Se questo poteva rispondere a preoccupazioni di credibilità del testo scritturistico, di fatto però si impediva di valorizzare il contenuto teologico delle narrazioni. Su questo, per noi più importante, versante ci indirizza invece la recente critica narrativa, a cui ci affidiamo per trarre alcune considerazioni. Suo tramite infatti possiamo meglio cogliere le intenzionalità dell’autore degli Atti alla luce delle diversità delle tre narrazioni e del loro inserimento nella strategia narrativa dell’opera. Il racconto di At 9 presenta la vicenda nella successione di questi elementi: l’azione persecutoria di Saulo (vv. 1-2), la cristofania (vv. 3-9), la visione di Anania (vv. 10-19a), Saulo evangelizzatore perseguitato a Damasco e a Gerusalemme (vv. 19b-30). Rispetto a questa articolazione, la narrazione di At 22 offre queste variazioni: aggiunge l’autopresentazione di Paolo come giudeo (v. 3), si amplifica la sua azione persecutoria (vv. 4-5), la cristofania è ripetuta con leggere variazioni interne (vv. 6-11), è eliminata la visione di Anania, l’incontro di Paolo con Anania è ripetuto ma con significative variazioni (vv. 12-16), è aggiunta la visione di Paolo nel tempio in cui il preannuncio del rifiuto della testimonianza resa da Paolo sostituisce quanto nel primo racconto era detto a riguardo della sua attività di annunciatore perseguitato(vv. 17-21). E giungiamo al racconto di At 26, dove abbiamo nuove variazioni: un’ulteriore amplificazione del passato giudaico di Paolo rispetto a At 22 (vv. 4-6), l’aggiunta del motivo per cui ora Paolo è sottoposto a giudizio (vv. 6-8), l’ulteriore amplificazione della sua attività di persecutore (vv. 9-11), la ripetizione della cristofania con alcune variazioni (vv. 12-15), la cancellazione totale del ruolo di Anania e l’affidamento del mandato missionario direttamente da parte del Risorto (vv. 16-18), l’amplificazione rispetto ad At 9 dell’azione di annunciatore perseguitato (vv. 19-21), l’aggiunta della sua attuale testimonianza in conformità alle profezie messianiche (vv. 22-23). Alla luce di questo confronto è possibile far risaltare l’ottica di ciascuno dei tre racconti. Cominciando da quello di At 9, non è difficile scorgere in esso l’intenzione di presentare un resoconto obiettivo di quanto accaduto, sostenuta dalla posizione del narratore che si esprime in terza persona e si presenta come « onnisciente » a riguardo dei personaggi e delle azioni: egli domina eventi che accadono in luoghi distanti, ne conosce le motivazioni e le finalità, gli antecedenti rispetto agli stessi fatti che avvengono. Egli, pur presentandosi come un cristiano, si presenta al lettore con il massimo grado di credibilità e affidabilità circa ciò che narra, avendo quindi come scopo precipuo che il lettore prenda notizia dell’evento e sia certo che il persecutore è diventato evangelizzatore, ma anche che l’attuale evangelizzatore era prima un persecutore, e che il cambiamento è avvenuto in forza di un intervento divino, in cui però è stata fondamentale anche la mediazione ecclesiale, assicurata prima da Anania e poi da Barnaba. Il processo di conversione non è quindi il frutto della decisione umana di Saulo, ma l’esito di un’agire divino che ha manifestato in lui la sua potenza, capace di rendere nuove tutte le cose, anche di capovolgere il senso della vita di una persona. Altrettanto importante è tuttavia il fatto che quest’azione divina incrocia la collaborazione umana in esponenti rilevanti della comunità credente, per cui il pieno senso del cambiamento-vocazione si rivela a Paolo solo per la mediazione di Anania e giunge alla sua prima realizzazione solo con l’aiuto di Barnaba. Se dunque la chiamata di Paolo avviene per iniziativa e opera del Risorto, essa però si concretizza attraverso la mediazione della Chiesa. Potremmo anzi dire che proprio in una manifestazione così carismatica quale quella della conversione-vocazione di Paolo si evidenzia il ruolo insostituibile della Chiesa, come strumento di salvezza e luogo della testimonianza. La prospettiva cambia sensibilmente con At 22, già a partire dal fatto che ora il narratore della vicenda è Paolo stesso, quindi l’evento è proposto in un’ottica autobiografica e in uno sguardo retrospettivo. Non si insegue più l’oggettività del fatto, ma, essendo il narratore un attore dell’evento, qui si vuole comunicare la sua esperienza soggettiva. E, nel caso specifico di At 22, il contesto giudaico del discorso di difesa che Paolo sta facendo nel tempio, dove è stato arrestato, specifica ulteriormente questa soggettività, come il punto di vista di Paolo che vuole mostrarsi quale giudeo fedele, ora perseguitato proprio a causa della sua fedeltà alla religione giudaica. Lo scopo del racconto è presto detto: mostrare che non c’è soluzione di continuità tra il giudeo zelante e il testimone universale di Cristo. Se Saulo aveva potuto interpretare tale zelo come ostilità verso la comunità nata dal Risorto, non venendo meno a tale zelo, ma proprio in fedeltà ad esso, ha potuto cogliere con maggiore chiarezza la volontà di Dio e ora si trova ad annunciare ciò che prima aveva perseguitato. La fedeltà all’Israele biblico, che il Paolo degli Atti rivendica, si inserisce nella visione complessiva del rapporto tra Chiesa e Israele nell’ottica lucana, un rapporto in cui le ragioni della continuità sono fortemente sottolineate, così da escludere una concezione della Chiesa come il « nuovo » Israele che soppianterebbe l’antico, come pure quella della Chiesa come il « vero » Israele che si opporrebbe a un falso o falsificato popolo di Dio. La Chiesa in Luca si colloca piuttosto sulla linea dell’adempimento delle promesse messianiche di cui Israele resta depositario, quelle stesse promesse che preannunciavano l’apertura della salvezza a tutte le genti. La continuità non è ovviamente senza scarti, e lo scarto è costituito dalla persona di Gesù, in cui la Chiesa riconosce l’adempimento delle promesse e che non a caso costituisce la figura centrale della vicenda umana di Paolo, nella sua trasformazione da persecutore a annunciatore perseguitato.  Ancora diverso è l’orizzonte in cui si muove il racconto di At 26, dove pur restando la prospettiva autobiografica, lo sguardo si sposta però dalla radice, cioè dal rapporto di Paolo con quello che resta il suo popolo, al frutto, vale a dire agli esiti della sua missione. L’angolazione infatti in cui l’evento della conversione-chiamata è riletto in At 26 è quello di Paolo testimone universale del Risorto. Dalla strada di Damasco prende avvio, in tale ottica, un percorso che porta Paolo coerentemente verso i confini della terra, in adempimento a una parola del Signore che non solo si era rivelata a lui fin dalla chiamata – anticipando sulla via di Damasco contenuti che la narrazione di At 9 aveva messo in bocca ad Anania e At 22 aveva ribadito e aveva poi ripetuto nella successiva visione nel tempio -, ma che costituiva una parola affidata dallo stesso Risorto già agli apostoli prima della sua ascensione al cielo: « Riceverete la forza dello Spirito Santo che scenderà su di voi, e di me sarete testimoni a Gerusalemme, in tutta la Giudea e la Samaria e fino ai confini della terra » (At 1,8), un programma missionario che trova per l’appunto il suo completo adempimento solo nell’azione di Paolo. Vocazione e missione in questo terzo racconto diventano un tutt’uno e il cambiamento della vita di Paolo si mostra proprio nella sua esistenza spesa perché il Vangelo raggiunga tutte le genti. Emerge da questa triplice lettura la ricchezza di significato che l’evento della via di Damasco racchiude in sé, come rivelazione del legame tra agire di Cristo e agire della Chiesa, come unità tra Israele e Chiesa segnata però della novità di Cristo, come proiezione della missionarietà oltre ogni confine umano per raggiungere l’uomo e l’umanità in tutte le sue latitudini.

2. Paolo, il missionario fondatore di Chiese

La seconda immagine che Luca ci offre di Paolo è quella del missionario, coraggioso annunciatore del Vangelo, fondatore di comunità cristiane nel mondo pagano. Questo volto appare ripartito in tre momenti o viaggi, che percorrono il libro degli Atti dal cap. 13 fino al cap. 19. Ma la predicazione della Chiesa, per gli Atti, non inizia con Paolo e quindi anche il suo ruolo missionario va compreso nella missione globale della Chiesa. Quella missione che inizia per mandato del Risorto ed è da questi affidata ai Dodici, che non a caso nell’opera lucana, assumono in esclusiva, o quasi, il titolo di apostoli. L’invio del Risorto, lo abbiamo già ricordato, specifica modalità ed estensione della missione, caratterizzandola come una testimonianza, affidandola alla potenza dello Spirito, e indicando un percorso che da Gerusalemme va fino ai confini della terra. In una duplice variante, sono parole che chiudono il vangelo di Luca e aprono gli Atti: « Così sta scritto: il Cristo patirà e risorgerà dai morti il terzo giorno, e nel suo nome saranno predicati a tutti i popoli la conversione e la remissione dei peccati, cominciando da Gerusalemme. Di questo voi siete testimoni. Ed ecco, io mando su di voi colui che il Padre mio ha promesso; ma voi restate in città, finché non siate rivestiti di potenza dall’alto (Lc 24,46-49); « riceverete la forza dello Spirito Santo che scenderà su di voi, e di me sarete testimoni a Gerusalemme, in tutta la Giudea e la Samaria e fino ai confini della terra » (At 1,8). Gli Atti sono la documentazione di questa promessa-mandato. Non appena infatti irrompe lo Spirito sulla Chiesa, il gruppo degli apostoli, con a capo Pietro, inizia ad annunciare il vangelo di Gesù, la sua persona e la sua Pasqua salvifica e la destinazione della salvezza a tutte le genti. I contenuti dell’annuncio sono sempre gli stessi, in tutte le pagine degli Atti, chiunque sia l’annunciatore. È qui una prima indicazione sulla fisionomia di Paolo missionario: il vangelo che egli annuncia non è suo, ma è il vangelo della Chiesa, quello che gli apostoli hanno tramandato e consegnato alle generazioni future. La coerenza dei contenuti della fede costituisce nell’ottica di Luca il presupposto imprescindibile dell’ecclesialità della missione paolina e quindi della missione di sempre. Ma questo carattere ecclesiale viene ribadito, nell’ottica di Luca, da un altro dato. Pur essendo il missionario per eccellenza della narrazione, a Paolo non viene riconosciuto il titolo di apostolo. Con questo termine è chiamato, insieme a Barnaba, solo in due passi (At 14,4.14), dove probabilmente Luca, riportando una fonte, usa la denominazione non come un titolo ma come indicazione di una funzione – l’essere inviato a predicare a nome di una Chiesa – secondo un uso più largo attestato anche altrove nel Nuovo Testamento. Gli apostoli – come titolo specifico – per Luca sono invece solo i Dodici, così chiamati da Gesù stesso (Lc 6,13), perché solo loro possono essere testimoni della continuità tra il ministero storico di Gesù e la sua morte e risurrezione e questo non come individui ma come gruppo, come collegio (At 1,21-22). Solo i Dodici, e insieme, possono infatti attestare che il Risorto è colui che è passato per le strade della Palestina ed è morto sulla croce. C’è qui un’esigenza di certezza della fede che non può prescindere dalla dimensione storica, contro ogni riduzione mitologica. Su questa testimonianza originaria si posa ogni annuncio, dai primi giorni fino ad oggi. Anche Paolo deve attingere a questa testimonianza apostolica per non rendere vano il suo vangelo (At 9,26-30; cf. Gal 2,2). E se anche Paolo, come d’altronde Stefano (così qualificato per bocca di Paolo in At 22,20), è definito « testimone » negli Atti (At 22,14-15; 26,16), egli non lo è in rapporto alla identità del Crocifisso-Risorto, bensì in riferimento al Cristo esaltato, colui che gli è apparso e lo ha chiamato alla missione, così come è il Cristo esaltato che appare a Stefano nel suo martirio e ne provoca la testimonianza. Questa testimonianza non è priva di valore e ad essa Paolo si affida per dare ragione della sua missione. Ma essa sarebbe inconsistente se prima e a suo fondamento non ci fosse la testimonianza apostolica a riguardo della identità storica del Cristo risorto, che costituisce pertanto la base di tutta la tradizione della Chiesa. Quanto alla testimonianza di Paolo essa, nel suo riferimento escatologico – egli vede il Signore esaltato, che lo chiama a testimoniare « quello che ha visto » -, illumina anche il senso della testimonianza odierna della Chiesa come un illuminare il presente a partire dal suo compimento ultimo nella parusia del Signore. Ma qualcosa va detto anche a riguardo della specificità dell’annuncio paolino, in quanto in esso Luca vede il compimento della missione che Cristo affida agli apostoli, il cui ministero non supera secondo gli Atti i confini della Palestina e si rivolge ai pagani solo nella forma simbolica del giorno di Pentecoste e in quella anticipatrice del battesimo di Cornelio a Cesarea ad opera di Pietro. Soltanto con Paolo l’annuncio diventa davvero universale, secondo una progressività di incontro con le culture che Luca mostra con attenzione. Paolo è il ponte tra le origini della Chiesa e la sua diffusione nel mondo. Nel cammino della missione Luca si preoccupa anzitutto di mostrare come Paolo non si muova secondo proprie scelte ma seguendo le indicazioni dello Spirito, che risulta così pertanto il vero motore della missione cristiana (dalla chiamata nella liturgia ad Antiochia, At 13,1-3, fino a orientare il tracciato geografico dell’itinerario paolino, At 16,6-10). Questa si sviluppa secondo un percorso che dapprima tocca le regioni orientali dell’Asia Minore, per poi volgersi ad occidente e quindi giungere in Europa, dalla Macedonia all’Acaia, per concludersi con la predicazione di Paolo a Roma. In questo percorso, più che l’articolazione geografica, conta come Paolo entri in contatto con la varietà delle forme culturali e religiose del mondo pagano. Si comincia da Cipro, dove il vangelo deve sfidare le arti divinatorie e magiche, per proseguire in Licaonia, dove la verità del vangelo si misura con le forme della religione politeistica tradizionale e popolare. L’ingresso in Europa comporta il primo confronto con le istituzioni dell’impero romano che ne deve riconoscere la legittimità, proseguendo poi verso Atene dove si entra in dialogo e in disputa con il pensiero filosofico del tempo, a cui ci si avvicina nella critica alla religiosità pagana ma da cui ci si distingue nel riferimento non ideologico ma storico della fede cristiana fondata sulla risurrezione di Cristo. La ammissibilità della fede cristiana per il diritto romano torna alla ribalta nelle due tappe di Corinto e di Efeso, dove riappare anche l’inconciliabilità della nuova fede con le idolatrie e i loro intrecci di affari. Accanto a questa lettura della predicazione paolina in rapporto all’ambiente pagano, occorre però riconoscere come gli Atti diano rilievo anche alle modalità con cui essa si pone di fronte al giudaismo, facendo emergere come la fede cristiana si ponga quale compimento delle promesse divine che il giudaismo ha ricevuto come eredità. Il vertice argomentativo di questo confronto è nella predicazione di Paolo ad Antiochia di Pisidia, (At 13,16-49). Paolo ripercorre la storia della salvezza e mostra come essa culmini in Gesù, sottolineando la tipologia Davide-Gesù al fine di proclamare la messianicità di quest’ultimo. Ma a partire dalla risurrezione di Gesù si apre una prospettiva nuova, che estende l’offerta escatologica della salvezza non solo ai giudei ma anche ai pagani. Ma questo universalismo della salvezza che dà compimento alle promesse fatte a Israele viene rifiutato dagli uditori giudei di Paolo. Sono i giudei che si chiudono all’annuncio e non questo, e Paolo con esso, a loro. Nonostante lo scontro di Antiochia, Paolo non cesserà di rivolgersi ovunque anzitutto ai giudei, possibilmente nelle sinagoghe, rispettando la loro priorità nel disegno storico-salvifico divino. Solo alla fine degli Atti, giunto a Roma e ricevuto l’ennesimo rifiuto, Paolo dichiarerà chiuso il tempo di questa priorità nella destinazione della predicazione, pur ribadendo che l’annuncio continua e continuerà ad essere rivolto anche a loro, sebbene il rifiuto da parte della maggioranza dei giudei oggi veda la Chiesa colmarsi della presenza di coloro che erano un tempo pagani (At 28,17-31). L’universalità della salvezza che la Pasqua di Cristo ha introdotto nel mondo trova quindi la sua attuazione nel tragitto della predicazione di Paolo che, aderendo alla tradizione apostolica, diventa lo « strumento [ che il Signore ha] scelto » (At 9,15) mediante il quale il vangelo raggiunge i confini della terra. Sul legame alla tradizione apostolica, cui abbiamo già accennato, merita tornare, per cogliere nel confronto tra i discorsi missionari di Pietro e di Paolo il nucleo cherygmatico che costituisce l’identità della fede e al quale anche oggi dobbiamo guardare nel compito missionario della Chiesa. Ci colpisce anzitutto che il cherygma viene sempre situato all’esordio dei discorsi in una situazione problematica che fa da contesto alla Parola che viene proclamata: la consapevolezza della situazione è un dato vincolante della missione; e per lo più si tratta di fatti concreti che si prestano a più letture e che il predicatore affronta demolendo le interpretazioni false o inadeguate per fare spazio alla vicenda di Gesù di Nazaret come fonte esplicativa della condizione umana. Di Gesù è illuminata la vicenda, la persona, soprattutto la morte e le responsabilità di quanti lo hanno condotto alla croce, essi però per primi chiamati alla salvezza; l’annuncio non si ferma però alla croce, ma tocca il suo vertice nella risurrezione di Gesù, di cui è esaltato il potere salvifico, in quanto essa ristabilisce la giustizia infranta dalla sua condanna; sarà poi l’ascensione-esaltazione a mostrare come dal Risorto nasce una novità di vita che vuole essere comunicata a tutti, giudei e pagani, ed è proiettata verso il futuro escatologico in cui il Signore tornerà ma di cui è possibile fare già esperienza nella Chiesa. In questa presentazione riassuntiva della predicazione petrina e paolina emerge da una parte il carattere radicalmente storico della fede cristiana, fede in un evento e fondamento di una storia nuova, dall’altra il suo radicamento nelle vicende umane di cui è compimento e interpretazione, eludendo ogni riduzione alienante, ideologica e mitologica. Su questi contenuti tradizionali si fonda poi anche una conduzione pastorale della Chiesa altrettanto ancorata alla tradizione. Ne è testimonianza l’annotazione di cronaca con cui si chiudono le tappe del percorso paolino, tutte culminanti nella creazione di una comunità di fede. Luca ci rende noto anche che Paolo torna a visitare le comunità da lui fondate per rafforzarne la fede, come pure si preoccupa di affidarle a delle guide pastorali. Ma del volto di queste comunità si fa interprete il Paolo di Luca in particolare nel discorso di Paolo agli anziani di Efeso a Mileto (At 20,18-35). La comunità che è sorta dall’annuncio ha bisogno non solo della memoria della Parola, ma anche del servizio di governo, che, nella generazione successiva a quella paolina, è nelle mani dei presbiteri. A loro si rivolge Paolo, non solo proponendo se stesso come modello della cura e della dedizione pastorale, ma anche richiamando al compito della vigilanza davanti ai futuri possibili pericoli per il gregge, quando la comparsa di falsi profeti metterà in pericolo la fedeltà alla dottrina e l’autenticità dell’esperienza cristiana e della comunione ecclesiale. Solo il riferimento all’integralità della tradizione apostolica potrà liberare dalle cadute. La dimensione pastorale diventa così in Paolo la continuità necessaria della dimensione missionaria, così come l’incisività storica della predicazione deve sempre misurarsi con la coerenza rispetto alla tradizione apostolica.

3. Paolo, il testimone perseguitato

La terza immagine che gli Atti ci offrono di Paolo è quella del testimone che soffre la persecuzione per la fedeltà a quel vangelo nel quale egli vede realizzata la « speranza d’Israele » e che, perciò, egli annuncia  come compimento escatologico della storia di salvezza. Questa dimensione di Paolo testimone perseguitato occupa l’ultimo tratto della narrazione degli Atti, a partire dal momento in cui, conclusa la sua attività di missionario, egli si congeda dalle Chiese e decide di avviarsi a Gerusalemme per andare incontro a quella che può essere letta come la sua passione (At 19,21). Di questa parte della vicenda del Paolo lucano, merita di essere sottolineato qualche tratto significativo.  Un aspetto certamente singolare sta nel fatto che Luca si è applicato a modellare questa « passione » di Paolo su quella di Gesù. Come il suo Maestro aveva deciso con coraggio e in libertà di salire a Gerusalemme per portare a compimento gli eventi salvifici (Lc 9,51), così l’apostolo decide, in fedeltà al disegno divino e nella forza dello Spirito, di recarsi nella città santa per affrontare il cammino della sua passione (At 19,21), che lo porterà a dare testimonianza a Roma (At 23,11). Se Gesù aveva predetto la sua morte in conformità alla parola profetica (Lc 18,31-33), anche Paolo viene a conoscere dalla parola dei profeti il suo destino di sofferenza (At 21,10-11): « lo Spirito Santo, di città in città, mi attesta che mi attendono catene e tribolazioni » (At 20,23). Nella prospettiva della sua imminente dipartita, Gesù aveva lasciato agli apostoli il suo « testamento » donando l’eucarestia (Lc 22,14-20) e proponendo loro come modello la sua pro-esistenza: « io sto in mezzo a voi come colui che serve » (Lc 22,27); anche Paolo, mentre sta per distaccarsi dalle sue Chiese, affida loro il suo testamento lasciando in dono a Troade la sua parola apostolica e la frazione del pane, come realtà capaci di ridonare sempre ai credenti conforto e vita (At 20,7-11) e offrendo, nel discorso di Mileto, ai presbiteri, che guideranno le chiese nel tempo subapostolico, il modello della sua vita e della sua cura pastorale (At 20,18-35). Se nel  Getsemani Gesù aveva dovuto affrontare la sua ultima prova e l’aveva superata affidandosi alla volontà del Padre (Lc 22,42), anche Paolo è sottomesso alla prova dalle sue comunità che lo scongiurano di non salire a Gerusalemme (At 21,4.12), ma la sua fedeltà induce queste comunità ad affidarsi al disegno divino con parole simili a quelle della preghiera del Getsemani: « Sia fatta la volontà del Signore! » (At 21,14). È significativo, infine, che le accuse mosse all’apostolo, durante la fase processuale, siano del tutto simili a quelle formulate nel processo contro Gesù (cf. At 24,5 e Lc 23,2; At 24,5 e Lc 23,5; At 17,7 e Lc 23,2) e che, come era avvenuto per Gesù (Lc 23,4.15.22), anche per Paolo le autorità riconoscano e dichiarino per ben tre volte la sua innocenza (At 23,29; 25,25; 26,32). Ma, come per il giusto Gesù (Lc 23,18.21), anche per l’innocente Paolo la folla chiederà la pena di morte (At 21,36; 22,22). Conformato al suo Maestro nell’ultimo atto della sua passione; Paolo diventa in tal modo il modello del discepolo maturo: « Il discepolo non è più del maestro; ma ognuno, che sia ben preparato, sarà come il suo maestro » (Lc 6,40). In una Chiesa che non ha più la presenza sensibile di Gesù, il Risorto continua a essere presente e visibile attraverso quei « modelli cristici », che sono i discepoli ben preparati e di cui Paolo è come un prototipo. Sembra di sentir risuonare, in questa visione lucana dell’apostolo, l’eco dell’appello fatto dal Paolo delle lettere autentiche: « Diventate miei imitatori, come io sono lo sono di Cristo » (1Cor 11,1). Sull’esempio di Paolo, i discepoli, conformati al Maestro Gesù nel modo di vivere e di patire, possono continuare a manifestare al mondo intero la presenza salvifica del loro Signore. Se, da una parte, nella sua passione Paolo è presentato come il discepolo « ben preparato », dall’altra, proprio nella difficile fase processuale, egli emerge come coraggioso difensore della legittimità dell’annuncio cristiano e poi testimone di Cristo e della salvezza che in lui è offerta a tutti i popoli. L’apostolo giunge al momento dell’arresto e del processo preceduto da una serie di azioni giudiziarie (Filippi: At 16,19-24.35-39; Tessalonica: 17,5-9; Corinto: 18,12-17) nelle quali la sua attività di evangelizzatore è stata dai pagani interpretata come propaganda di costumi non leciti ai romani (At 16,20-21) e dai giudei astutamente presentata come predicazione di un messianismo politico (At 17,7) e di una fede contraria all’ordinamento romano (At 18,13). Continuamente si tenta, di fronte alle autorità romane, di far passare il cristianesimo, da Paolo rappresentato, come una realtà che sconvolge l’assetto sociale e che crea turbativa nell’ordine pubblico. Ma il giudizio delle autorità evidenzia che l’evangelizzazione non è né un delitto né un’azione malvagia penalmente perseguibile (At 18,14) e lascia intendere che si può essere credenti ed evangelizzatori e al contempo buoni cittadini romani, a cui vanno riconosciuti i diritti di cittadinanza (vedi le scuse dei magistrati in At 16,39). Il cristianesimo, che Paolo simboleggia, non è dunque un pericoloso elemento di sovversione ma può godere del riconoscimento e della protezione del diritto romano. Durante il processo le accuse a Paolo si rinnovano. Di fronte all’uditorio giudaico (At 21,28) l’apostolo è presentato come trasgressore della legge e del costume giudaico, quindi come un apostata dalla religione giudaica. Di fronte all’autorità romana (At 24,5-6) egli è mostrato nuovamente come un fomentatore di rivolte e quindi come un sovversivo dell’ordine pubblico e della pax romana. Il lettore degli Atti, che ha seguito la vicenda paolina, sa che queste accuse sono false e sente vera l’affermazione di Paolo: « Non ho commesso colpa alcuna, né contro la Legge dei Giudei né contro il tempio né contro Cesare » (At 25,8). Una volta sgomberato il campo dalle accuse di apostasia dal giudaismo e di pericolosità per l’ordine romano, Paolo nell’ultima solenne apologia di fronte ad Agrippa (At 26) risolve la sua difesa in una testimonianza a Cristo. Se egli è sotto processo è perché egli ha visto realizzarsi nell’evento della risurrezione di Cristo la « speranza d’Israele » in quel Dio che risuscita i morti e, sulla base delle profezie messianiche, ha costantemente testimoniato che in lui « la luce » della salvezza doveva essere annunciata a tutti, a Israele ed anche ai pagani (At 26,22-23). La sua esperienza di fariseo persecutore, trasformato dal Risorto e da lui mandato a evangelizzare le genti, è la garanzia della veridicità della sua testimonianza. Il motivo vero per cui Paolo è sotto processo è dunque la sua qualità di testimone del Risorto e dell’offerta universale di salvezza: la sua autentica difesa non può risolversi che in una rinnovata testimonianza a lui e alla « luce » che il Risorto offre ad ogni uomo. L’accusato a motivo di Cristo si difende testimoniando Cristo e trasforma – secondo la parola stessa di Gesù (Lc 21,13) – la difficile situazione giudiziale in « occasione di dare testimonianza ». Ma testimoniando in tal modo, Paolo, l’accusato, rovescia le parti: sono gli accusatori adesso a diventare accusati. Sono essi a essere posti sotto giudizio, perché non hanno riconosciuto e accolto il compimento della loro speranza e la salvezza, che è loro offerta in Cristo. La figura di Paolo perseguitato che si difende argomentando e testimoniando può diventare paradigmatica anche per i credenti di oggi. In condizioni di incomprensione e talora di tacita ostilità, determinate non da loro carenze o da miopie storiche ma dall’annuncio che essi portano, ai credenti non rimane come difesa che il linguaggio della testimonianza, il linguaggio di una vita profondamente trasformata dal vangelo che proclamano e di un’argomentazione che ne fa risplendere le ragioni. È questa esistenza rinnovata, garanzia di credibilità dell’annuncio, che può giungere ad interrogare chi è in ricerca e a fargli dire – come è successo ad Agrippa di fronte a Paolo -: « Ancora un poco e mi convinci a farmi cristiano! » (At 26,28). Essa può anche suscitare atteggiamenti di difesa in chi non vuole assolutamente cambiare fino a fargli pronunciare giudizi simili a quello di Festo: « Sei pazzo Paolo » (At 26,24). In ogni caso l’azione testimoniale, che garantisce con l’autenticità della vita e con la forza della parola, non può lasciare nell’indifferenza: essa edifica, interroga e inquieta anche chi è inizialmente ostile. Su di essa si è incentrata, fin dalle difficili situazioni degli inizi, la parenesi cristiana: « Risplenda la vostra luce davanti agli uomini, perché vedano le vostre opere buone e rendano gloria al Padre vostro che è nei cieli » (Mt 5,16); « Tenete una condotta esemplare fra i pagani perché, mentre vi calunniano come malfattori, al vedere le vostre buone opere, diano gloria a Dio nel giorno della sua visita » (1Pt 2,12), e ancora: « Se poi doveste soffrire per la giustizia, beati voi! Non sgomentatevi per paura di loro e non turbatevi, ma adorate il Signore, Cristo, nei vostri cuori, pronti sempre a rispondere a chiunque vi domandi ragione della speranza che è in voi. Tuttavia questo sia fatto con dolcezza e rispetto, con una retta coscienza, perché, nel momento stesso in cui si parla male di voi, rimangano svergognati quelli che malignano sulla vostra buona condotta in Cristo » (1Pt 3,14-16).

+ Giuseppe Betori
Arcivescovo di Firenze

Don Alberione e il suo carisma: « Afferrato » da san Paolo

dal sito:

http://www.sanpaolo.org/vita/0904vp/0904vp60.htm

Don Alberione e il suo carisma
« Afferrato » da san Paolo

di ELISEO SGARBOSSA     
 
    « San Paolo oggi vivente » è il filo conduttore dell’Anno dedicato all’Apostolo. È l’occasione favorevole per attualizzare il carisma alberioniano, che è un dono non soltanto per la Famiglia paolina, ma per la tutta Chiesa.
   
Nell’opuscolo autobiografico Abundantes divitiæ don Alberione racconta: «San Paolo: il santo dell’universalità. L’ammirazione e la divozione cominciarono specialmente dallo studio e dalla meditazione della Lettera ai Romani. Da allora la personalità [dell’Apostolo], la santità, il cuore, l’intimità con Gesù, la sua opera nella Dogmatica e nella Morale, l’impronta lasciata nell’organizzazione della Chiesa, il suo zelo per tutti i popoli, furono soggetti di meditazione. Gli parve veramente l’Apostolo: dunque ogni apostolo ed ogni apostolato potevano prendere da Lui. A san Paolo venne consacrata la Famiglia» (AD 64).

La Famiglia paolina esisteva allora soltanto nella mente del giovane seminarista, già consapevole della propria vocazione speciale fin dalla notte santa di fine secolo, quando «una particolare luce venne dall’Ostia santa, maggior comprensione dell’invito di Gesù « venite ad me omnes »; gli parve di comprendere il cuore del grande Papa [Leone XIII], gli inviti della Chiesa, la missione vera del Sacerdote [...], il dovere di essere gli Apostoli di oggi [...] Si sentì profondamente obbligato a prepararsi a far qualcosa per il Signore e gli uomini del nuovo secolo con cui sarebbe vissuto» (AD 15). In tale prospettiva il chierico Alberione orientò i suoi studi, privilegiando le ricerche storiche. E in questo percorso si incontrò con l’Apostolo. Era un primo incontro, che solo più tardi si sarebbe approfondito in una forte amicizia e in un totale coinvolgimento della vita.

Una diecina di anni dopo, nel 1914, don Alberione fu in grado di realizzare il suo sogno apostolico, con la fondazione della « Scuola tipografica », primo nucleo della congregazione maschile, e nel 1915, con l’avvio del « Laboratorio femminile », prima denominazione delle Figlie di San Paolo. Sette anni ancora, e il Fondatore nel 1921 può dire: «Finalmente [...] vi è un numero sufficiente di persone che si sono legate come in una società di anime, di volontà, di cuori, per l’opera della Stampa Buona. [...] Ora si deve cominciare. Perciò la Casa prende il suo vero nome: Pia Società San Paolo» (Unione Cooperatori Buona Stampa, 15 luglio 1921).

Santità e apostolato in Paolo

Ecco la novità: la « società di anime » consacrate per la buona stampa ha il nome dell’apostolo san Paolo. Ma è solo un nome convenzionale? Perché san Paolo e non altri? La spiegazione fu data in termini espliciti dallo stesso Fondatore: «Prima di mettere l’Istituto sotto la protezione di san Paolo apostolo si è pregato molto. Si voleva un Santo che eccellesse in santità e nello stesso tempo fosse esempio di apostolato. San Paolo ha unito in sé la santità e l’apostolato» (Pred. SP 302). Santità e apostolato. Prego di ricordare questo binomio, che costituisce il cuore del carisma alberioniano, come vedremo fra poco.

Un’altra domanda possiamo rivolgerci: di chi fu la scelta di Paolo come patrono dell’istituzione? Fu forse di don Alberione, o gli pervenne da altri? Essa in realtà fu un dono dall’alto, una ispirazione. «È stata una vera ispirazione mettere la Famiglia [paolina] sotto la protezione di san Paolo; in un istante; illuminazione» (Alle Pie Discepole, 1961). La figura dell’apostolo Paolo ha sempre ispirato il pensiero e l’azione apostolica del beato Giacomo Alberione: «Vivere e dare al mondo Gesù Cristo Via e Verità e Vita». E ancora: «Una grande grazia ci ha fatto il Signore nel darci per padre, maestro, modello, amico, protettore san Paolo. Egli è un miracolo di dottrina, un prodigio di zelo, un eroe in ogni virtù. Egli fu convertito per un favore straordinario, egli ha lavorato più di tutti gli altri apostoli, egli ha illuminato il mondo con lo splendore della sua dottrina e dei suoi esempi». Così in uno scritto del 1918 (Introduzione a Un mese a san Paolo).

Dunque fin dai primi tempi don Alberione intese come protagonista l’apostolo Paolo: padre, maestro, modello, amico, protettore per ogni paolino. Si tratta di una convinzione che ha accompagnato il Fondatore per tutta la vita, fino a fargli scrivere, nella « storia carismatica » (Abundantes divitiæ, 1954), le note parole testamentarie: «Questa seconda storia [della propria insufficienza] ha prodotto in lui una profonda persuasione, e ne fa viva preghiera: tutti devono considerare solo come padre, maestro, esemplare, fondatore san Paolo apostolo. Lo è, infatti. Per lui è nata [la Famiglia paolina], da lui fu alimentata e cresciuta, da lui ha preso lo spirito [...]» (AD 2).

Tale persuasione è confermata in un altro scritto del 1954, in cui don Alberione esprime gratitudine al Signore e ribadisce la certezza che il « vero Fondatore » è san Paolo: «La riconoscenza più viva va a Gesù, Maestro divino, nel suo Sacramento di luce e di amore; alla Regina Apostolorum, Madre nostra e di ogni apostolato; a san Paolo apostolo, che è il vero Fondatore dell’istituzione. Infatti egli ne è il padre, maestro, esemplare, protettore. Egli si è fatta questa famiglia con un intervento così fisico e spirituale che neppure ora, a rifletterci, si può intendere bene; e tanto meno spiegare.

«Tutto è suo. Di lui, il più completo interprete del Maestro divino, che applicò il Vangelo alle nazioni e chiamò le nazioni a Cristo. Di lui, la cui presenza nella teologia, nella morale, nell’organizzazione della Chiesa, nelle adattabilità dell’apostolato e dei suoi mezzi ai tempi è vivissima e sostanziale; e rimarrà tale sino alla fine dei secoli. Tutto mosse, tutto illuminò, tutto nutrì; ne fu la guida, l’economo, la difesa, il sostegno; ovunque la Famiglia paolina si è stabilita. Meritava la prima chiesa e la bella « gloria » che lo riproduce nel suo apostolato e nella sua paternità rispetto ai paolini. Non è avvenuto come quando si elegge un protettore per una persona, o istituzione. Non è che noi lo abbiamo eletto; è, invece, san Paolo che ha eletto noi. La Famiglia paolina deve essere san Paolo oggi vivente, secondo la mente del Maestro divino; operante sotto lo sguardo e con la grazia di Maria Regina Apostolorum» (San Paolo, luglio-agosto 1954).

Triplice funzione dell’Apostolo

Di più: a san Paolo viene ancora attribuita la triplice funzione di padre, maestro, protettore e, addirittura, mediatore sacramentale: «San Paolo apostolo è il nostro padre, maestro, protettore. Egli ha fatto tutto. Questa si chiama Opera di san Paolo; il senso è quello inteso come quando si dice: il giovane tale è di Pietro, cioè è figlio di Pietro [...] La vita della Famiglia paolina viene dall’eucaristia; ma comunicata da san Paolo» (San Paolo, agosto-settembre 1954). Con tale patrocinio non devono dunque spaventarci le nostre debolezze e insufficienze. Lo stesso san Paolo, afferma don Alberione, «descrisse con efficacia la deplorevole debolezza della condizione umana: « Io non faccio il bene che voglio e faccio il male che non voglio [...] » (cf Rm 7,19s.). Ma il rimedio sta nella grazia della redenzione, per cui la debolezza non impedisce la santità. Per san Paolo la santità è la maturità piena dell’uomo, l’uomo perfetto [...]» (San Paolo, settembre 1954).


Che farebbe oggi san Paolo?

Don Alberione, in un opuscolo del 1954, si pose la celebre domanda che fu dell’arcivescovo tedesco Wilhelm von Ketteler verso la metà dell’Ottocento: «Se San Paolo vivesse oggi [...] che farebbe?». E rispose allargando il discorso sull’intera Famiglia paolina: «Essa si propone di rappresentare e vivere san Paolo, oggi; pensando, zelando, pregando e santificandosi come farebbe san Paolo, se, oggi, vivesse. Egli visse i due precetti dell’amore verso Dio e verso il prossimo in una maniera così perfetta da mostrare in sé il Cristo stesso: « Vive in me Cristo » (Gal 2,20). Egli si è fatta la Società San Paolo, di cui è il fondatore. Non la Società San Paolo elesse lui, ma egli elesse noi; anzi ci generò: « Sono io che vi ho generato in Cristo Gesù, mediante il Vangelo » (1Cor 4,15).

«Se san Paolo vivesse», prosegue don Alberione, «continuerebbe ad ardere di quella duplice fiamma, di un medesimo incendio, lo zelo per Dio ed il suo Cristo, e per gli uomini d’ogni paese. E per farsi sentire salirebbe sui pulpiti più elevati e moltiplicherebbe la sua parola con i mezzi del progresso attuale: stampa, cine, radio, televisione. Non sarebbe la sua dottrina fredda ed astratta. Quando egli arrivava, non compariva per una conferenza occasionale: ma si fermava e formava: ottenere il consenso dell’intelletto, persuadere, convertire, unire a Cristo, avviare ad una vita pienamente cristiana [...].

«Egli dice ai paolini: Conoscete, amate, seguite il Divino Maestro Gesù. « Fatevi miei imitatori, come io lo sono di Cristo! » (1Cor 11,1). Questo invito è generale, per tutti i fedeli e devoti suoi. Per noi vi è di più, giacché siamo figli. I figli hanno la vita dal padre; vivere perciò in lui, da lui, per lui, per vivere Gesù Cristo. Sono per noi appropriate le parole ai suoi figli di Tessalonica, ai quali ricorda di essersi fatto per loro forma: « Per darvi noi stessi come esempio da imitare ». Gesù Cristo è il perfetto originale; Paolo fu fatto e si fece per noi forma; onde in lui veniamo forgiati, per riprodurre Gesù Cristo. San Paolo forma non lo è per una riproduzione fisica di sembianze corporali, ma per comunicarci al massimo la sua personalità: mentalità, virtù, zelo, pietà [...] tutto. La Famiglia paolina, composta di molti membri sia Paolo vivente in un corpo sociale.

Un proposito per tutti

«Conoscere e meditare san Paolo nella vita, opere, lettere; onde pensare, ragionare, parlare, operare secondo lui; e invocare la sua paterna assistenza» (San Paolo, settembre 1954). Troviamo qui in sintesi tutti i motivi per cui san Paolo è divenuto, per grazia prima che per scelta, il patrono, il modello e l’ispiratore della Famiglia paolina. Possiamo aggiungere che l’Apostolo incarna per don Alberione il « carisma di fondazione » nel suo duplice versante: della spiritualità e dell’apostolato. Il documento Mutuæ Relationes tra vescovi e religiosi spiega: «Il carisma dei fondatori si rivela come una esperienza dello Spirito, trasmessa ai propri discepoli per essere da questi vissuta, custodita, approfondita e costantemente sviluppata in sintonia con il Corpo di Cristo in perenne crescita». Tale esperienza dello Spirito costituisce come l’anima delle istituzioni e la loro « indole propria », la quale poi «comporta anche uno stile particolare di santificazione e di apostolato» (MR 11).

I due versanti del carisma

1. Il versante spirituale. Quando il giovane Alberione si pose ai piedi del tabernacolo, nella lunga adorazione notturna del 31 dicembre 1900, percepì il senso e i dati fondamentali della propria vocazione, così come li riassunse in Abundantes divitiae 13-21. Egli comprese la missione vera del sacerdote, il modo di esercitarla più efficacemente come « apostoli di oggi », e pregò che la Chiesa avesse un nuovo slancio missionario sullo stile di san Paolo. Questa la componente spirituale del carisma, che impronta innanzitutto lo « stile particolare » della santità.

2. Il versante apostolico. La seconda qualità del carisma alberioniano è la ri-attualizzazione della vita e della missione dell’apostolo Paolo. «La Famiglia paolina è suscitata da san Paolo per continuare la sua opera; è san Paolo, vivo, ma che oggi è composto di tanti membri [...] E se vivesse oggi, che farebbe? [...] Adopererebbe i più alti pulpiti eretti dal progresso odierno [...]: per il vangelo di Gesù Cristo» (Alle FSP, 1955). Dunque il carisma fondazionale non fu solo una scelta pastorale o solo un dono dello Spirito riguardante la sorgente interiore e le modalità dell’apostolato moderno; fu anzitutto un dono di comprensione del mondo moderno, della sua realtà drammatica dal punto di vista religioso e culturale. Non si dimentichi in qual misura il giovane Alberione aveva sperimentato la tragedia della cultura atea…

Fu allora che la coscienza straordinariamente vigile del « convertito » Giacomo ebbe la percezione della posta in gioco e delle enormi possibilità offerte dai mezzi moderni per la promozione di una cultura ispirata al Vangelo. E la certezza che la nuova cultura sarà tanto umana e salvifica nella misura in cui sarà « integralmente cristiana », cioè se attingerà tutti i valori del « Cristo integrale »: Via e Verità e Vita (Maestro di dottrina e guida morale, Modello e Mediatore, Sacerdote e liturgo universale). Il concetto di « integralità » è essenziale nella visione apostolica di don Alberione, e significa che tutto il mistero di Cristo dev’essere comunicato a tutto l’uomo, in tutte le sue componenti, con tutti i mezzi più aggiornati di ricerca e di trasmissione. Strumento tecnico e pastorale di questa impresa apostolica, ispirata a Paolo, il « Santo dell’universalità », è il sistema moderno dei media, assunti come veicoli sacramentali del Verbo eterno, secondo la teologia dell’Incarnazione e l’immagine esemplare di san Paolo.

Eliseo Sgarbossa
 

«La grazia di Dio salvatore: libera, bastevole, per noi necessaria» – Paolo VI (l’esperienza e il messaggio di Paolo)

 dal sito:

http://www.30giorni.it/it/articolo.asp?id=21298
 
  DA 30 GIORNI –

«La grazia di Dio salvatore: libera, bastevole, per noi necessaria» (Paolo VI)

Con queste parole Giovanni Battista Montini, negli appunti scritti da giovane sacerdote sulle Lettere di san Paolo, indica l’esperienza e il messaggio dell’Apostolo

di don Giacomo Tantardini  
 
      Ringrazio chi mi ha invitato in questa bella città di Ortona dove, nella Cattedrale, è custodito il corpo dell’apostolo Tommaso. Ringrazio sua eccellenza monsignor Ghidelli per la sua presenza a questo incontro.
      Io non ho competenza specifica per parlare di san Paolo. Quello che conosco di Paolo nasce semplicemente dalla lettura delle sue Lettere, in particolare da quella lettura che ne viene fatta nella santa messa e nella preghiera del breviario, e credo che questa sia la cosa più importante. Paolo VI in un discorso tenuto in un convegno di esegeti sulla risurrezione di Gesù, citando sant’Agostino, diceva che per comprendere la Scrittura «praecipue et maxime orent ut intelligant», la cosa «più importante e principale è pregare per capire».
      Così nella preghiera può essere donato di intuire l’esperienza che ha fatto Paolo, l’esperienza di essere amato da Gesù. Iniziando l’Anno paolino, papa Benedetto XVI ha detto che Paolo è un nulla amato da Gesù Cristo. «Io sono un nulla», dice Paolo stesso al termine della seconda Lettera ai Corinzi (2Cor 12, 11) e nella Lettera ai Galati: «Ha amato me e ha dato sé stesso per me» (Gal 2, 20).
      Così anche a noi, nella distanza infinita dall’apostolo, può accadere la stessa esperienza, la stessa comunione di grazia, perché è reale la comunione dei santi. Ed è questa identità di esperienza, l’esperienza di essere gratuitamente amati da Gesù Cristo, che fa rivivere le parole dell’apostolo, che può rendere Paolo così vicino, così prossimo, così amico, così familiare.
      Vorrei iniziare leggendo alcune frasi pronunciate da papa Benedetto durante l’Angelus di domenica 25 gennaio. Quest’anno, la festa della conversione di san Paolo è caduta di domenica, e il Papa, spiegando l’incontro di Saulo con Gesù sulla via di Damasco (anche nella messa di oggi lo abbiamo letto dagli Atti degli apostoli), ha detto queste parole che mi hanno sorpreso e confortato, e che ho riletto tante volte: «In quel momento [quando ha incontrato Gesù: «Io sono Gesù che tu perseguiti» (At 9, 5)] Saulo comprese che la sua salvezza [possiamo anche dire la sua felicità, perché il riverbero umano della salvezza è la felicità, il riverbero umano della Sua grazia è il piacere della Sua grazia] non dipendeva dalle opere buone compiute secondo la legge [mi ha molto colpito l’aggettivo buone. Opere buone. Il Papa ha voluto sottolineare che la salvezza non dipende dalle opere buone, compiute secondo la legge, opere buone, come buona e santa è la legge (cfr. Rm 7, 12)], ma dal fatto che Gesù era morto anche per lui, il persecutore [«Ha amato me e ha dato sé stesso per me» (Gal 2, 20)], ed era, ed è, risorto». L’altra parola che mi ha colpito è stata quel verbo al presente: «Era, ed è, risorto».
      Benedetto XVI, quest’anno, ha tenuto venti meditazioni su san Paolo durante le udienze del mercoledì. Una di queste meditazioni, forse la più bella, l’undicesima, tratta della fede di Paolo nella risurrezione del Signore. Commentando il capitolo 15 della prima Lettera ai Corinzi, il Papa ha sottolineato che Paolo trasmette ciò che a sua volta ha ricevuto (cfr. 1Cor 15, 3), cioè «che Cristo morì per i nostri peccati secondo le Scritture, e che fu sepolto, e che è risuscitato il terzo giorno secondo le Scritture e che apparve a Cefa e quindi ai Dodici» (1Cor 15, 3-5). La risurrezione di Gesù è un fatto accaduto in un momento preciso del tempo e Colui che è risuscitato, in quel preciso momento, è vivo ora, in questo momento. È risorto e quindi vivo nel presente.
      La conversione di Paolo, secondo il Papa, sta in questo passaggio. Il passaggio dal ritenere che la salvezza dipendeva dalle sue opere buone, compiute secondo la legge (la legge è la legge di Dio, la legge sono i dieci comandamenti di Dio), al riconoscere semplicemente che la salvezza era ed è la presenza di un Altro. Era ed è la presenza di Gesù.
      Sempre nell’Angelus di domenica 25 gennaio Benedetto XVI ha aggiunto (e la cosa mi ha colpito anche perché il rabbino capo di Roma, Riccardo Di Segni, che stimo molto e che posso dire amico di 30Giorni, ha sottolineato questo accenno del Papa) che non si potrebbe propriamente parlare di conversione di Paolo, perché Paolo già credeva nel Dio unico e vero ed era «irreprensibile» per quanto riguarda la legge di Dio. Lo dice lui stesso nella Lettera ai Filippesi (3, 6).
      La conversione di Paolo (e qui permettetemi di riprendere le parole che sant’Agostino usa per indicare la propria conversione) è semplicemente il passaggio dalla sua dedizione a Dio al riconoscimento di quello che Dio ha compiuto e compie in Gesù.
      Agostino così descrive la propria conversione: «Quando ho letto l’apostolo Paolo [e subito dopo – perché non basta neppure leggere le Scritture – aggiunge:] e quando la Tua mano ha curato la tristezza del mio cuore, allora ho compreso la differenza inter praesumptionem et confessionem / tra la dedizione e il riconoscimento». Praesumptio non indica inizialmente una cosa cattiva. Alla lunga decade in presunzione cattiva; ma inizialmente indica il tentativo dell’uomo di voler raggiungere l’ideale buono intuìto. La conversione cristiana è il passaggio da questo tentativo dell’uomo di compiere il bene (le opere buone, diceva papa Benedetto) al semplice riconoscimento della presenza di Gesù. Dalla praesumptio, dedizione, alla confessio, riconoscimento. La confessio, riconoscimento, è come quando il bambino dice: «Mamma». Come quando la mamma viene incontro al bambino e lui le dice: «Mamma». 
 
      La conversione cristiana, per Agostino e per Paolo, è (permettetemi di usare questa immagine di don Giussani che, secondo me, non ha l’equivalente) il passaggio dall’entusiasmo della dedizione all’entusiasmo della bellezza; dall’entusiasmo della propria dedizione, che in sé è buono, all’entusiasmo destato da una presenza che attrae il cuore, una presenza che gratuitamente si fa incontro e gratuitamente si fa riconoscere. Paolo non ha fatto nulla per incontrarLo. Il Suo gratuito venire incontro attua il passaggio dalla nostra dedizione alla bellezza della Sua presenza che per attrattiva si fa riconoscere. E tra dedizione e riconoscimento non c’è contraddizione. Giussani dice semplicemente che «l’entusiasmo della dedizione è imparagonabile all’entusiasmo della bellezza». È lo stesso termine che usa sant’Agostino quando descrive il rapporto tra la virtù degli uomini e i primi piccoli passi di chi pone la speranza nella grazia e nella misericordia di Dio.
      Potremmo anche dire che, quando accade di vivere per grazia l’esperienza stessa che Paolo ha vissuto, l’identica sua esperienza, nell’infinita distanza da lui, è come se tutte le parole cristiane, la parola fede, la parola salvezza, la parola chiesa, fossero trasparenti dell’iniziativa di Gesù Cristo. È Lui che desta la fede. La fede è opera Sua. È Lui che salva. È Sua iniziativa il donare la salvezza. È Lui che costruisce la Sua chiesa. «Aedificabo ecclesiam meam» (Mt 16, 18). Aedificabo è un futuro: «Edificherò la mia chiesa» sulla professione di fede di Pietro, sulla grazia della fede donata a Pietro (cfr. Mt 16, 18). È Lui che edifica personalmente, nel presente, la Sua chiesa su un Suo dono.
      Come è bello dire le parole cristiane più semplici, la parola fede, la parola speranza, la parola carità, e accorgersi che queste parole indicano un’iniziativa Sua, fanno intravvedere un gesto Suo, il Suo agire. Come è accaduto a santa Teresina di Gesù Bambino: «Quando sono caritatevole, è solo Gesù che agisce in me».
      Noi sacerdoti, la seconda settimana dopo Pasqua, abbiamo letto nel breviario, dall’Apocalisse, le lettere che Gesù invia alle sette chiese. In una di queste lettere Gesù dice: «Non hai rinnegato la mia fede» (Ap 2, 13). La mia fede. È la fede di Gesù.
      «Gratia facit fidem». Come è semplice e bella questa espressione di san Tommaso d’Aquino! È la grazia che crea la fede. È Lui che si fa riconoscere. «Nessuno viene a me se non lo attira il Padre mio» (Gv 6, 44.65), dice Gesù. E sant’Agostino commenta: «Nemo venit nisi tractus / Nessuno viene [a Gesù], se non è attirato». È Sua iniziativa la fede. È Sua iniziativa la salvezza. È Sua iniziativa la Sua chiesa.
      Permettetemi di raccontarvi uno dei miei primi incontri con don Giussani. L’occasione mi è stata data dal fatto che a Venegono, nel mio seminario, ho conosciuto Angelo Scola, l’attuale patriarca di Venezia. È stato lui a farmi incontrare don Giussani. Ricordo ancora quell’incontro a Milano. Giussani parlava a un gruppo di giovani. A un certo punto chiese: «Che cosa ci mette in rapporto con Gesù Cristo? Che cosa, adesso, ci mette in rapporto con Gesù Cristo?». Alcuni risposero: «La chiesa», «la comunità», «la nostra amicizia», eccetera. Alla fine di tutti questi interventi, Giussani ripeté la domanda: «Che cosa ci mette in rapporto con Gesù Cristo?», e poi diede lui stesso la risposta: «Il fatto che è risorto». Questa cosa non la dimenticherò più! «Il fatto che è risorto». Perché se non fosse risorto, se non fosse vivo, la chiesa sarebbe un’istituzione meramente umana, come tante altre. Un peso in più. Tutte le cose meramente umane alla fine diventano un peso.
      «Che cosa ci mette in rapporto con Gesù Cristo? Il fatto che è risorto». La chiesa è la visibilità di Lui vivo. «La chiesa non ha altra vita», dice il Credo del popolo di Dio di Paolo VI, «se non quella della Sua grazia». Non ha altro inizio, momento per momento, che l’attrattiva Sua, l’attrattiva della Sua grazia. La chiesa è il termine visibile del gesto di Gesù vivo che incontra il cuore e lo attrae.
      Leggere san Paolo, vivendo per grazia quello che Paolo ha compreso (come dice il Papa) nella sua conversione, rende tutte le parole cristiane trasparenti di Lui, di Gesù Cristo, dona a tutte le parole cristiane questa leggerezza. Altrimenti diventano pesanti. Se la fede fosse un’iniziativa nostra, saremmo finiti. Siccome è un’iniziativa Sua, è possibile sempre il rinnovarsi del Suo dono. E quindi è possibile sempre ricominciare. È un’iniziativa Sua, in ogni istante. «Gratia facit fidem… quamdiu fides durat».
      È stata una cosa molto bella che nel 1999 la Commissione teologica di studio tra la Chiesa cattolica e i luterani, valorizzando proprio questa frase di san Tommaso d’Aquino, ha riconosciuto che tra la teologia di Lutero sulla giustificazione per la fede e aspetti essenziali della dottrina dogmatica del Concilio di Trento nel decreto De iustificatione c’è una sorprendente identità.
      San Tommaso d’Aquino dunque dice che «la grazia crea la fede non solo quando la fede inizia, ma in ogni istante in cui dura». E aggiunge questa osservazione bellissima: ci vuole la stessa attrattiva di grazia, lo stesso tesoro di grazia, sia per far rimanere nella fede, adesso, noi che crediamo, sia per far passare una persona (se ci fosse qui uno che non crede) dalla non fede alla fede.
      Ho detto questo solo per dire che la conversione di Paolo, come di ogni cristiano, si attua nel passaggio dall’iniziativa dell’uomo all’iniziativa di Gesù, allo stupore dell’iniziativa di Gesù, alla confessio supplex. Com’era bello, nella messa in latino, quando, prima del Sanctus, si diceva sempre: «Supplici confessione / Con riconoscimento che domanda». Perché non si può riconoscere una presenza che ti ama se non domandando che essa continui a volerti bene.
      Ora, tre suggerimenti.  
 
      1. «… nella fede del Figlio di Dio che mi ha amato…»
      Leggiamo Galati 1, 15 in cui Paolo stesso descrive il passaggio dalla sua iniziativa all’iniziativa di Dio.
      «Ma quando Colui che mi scelse fin dal seno di mia madre… [c’è un mistero da cui nasce la grazia della fede ed è la scelta di Dio, l’elezione di Dio. Non possiamo giudicare noi questo mistero: «Non voi avete scelto me, ma io ho scelto voi» (Gv 15, 16)] … quando Colui che mi scelse fin dal seno di mia madre e mi chiamò con la sua grazia [com’è bello questo mi chiamò con la sua grazia! Non basta la voce, neppure la voce di Gesù, se l’attrattiva di Gesù non tocca il cuore. È la Sua grazia, è la Sua attrattiva che commuove il cuore] si compiacque di rivelare a me suo Figlio…». Si degnò di mostrarmi Suo Figlio. Questa è la conversione di Paolo. Colui che mi ha scelto e mi ha chiamato con la Sua grazia mi ha fatto riconoscere Suo Figlio.
      Galati 2, 20: «Questa vita che vivo nella carne [nella condizione umana, segnata dal peccato originale, anche dopo il battesimo. Il battesimo toglie il peccato, ma lascia la fragilità che proviene dal peccato e che inclina al peccato], io la vivo nella fede del Figlio di Dio [nel riconoscimento del Figlio di Dio], che mi ha amato e ha dato sé stesso per me».
      Vi leggo come papa Benedetto XVI ha commentato questa frase: «La sua fede [la fede di Paolo] è l’esperienza dell’essere amato da Gesù Cristo in modo tutto personale […] Cristo ha affrontato la morte […] per amore di lui – di Paolo – e, come Risorto, lo ama tuttora. […] La sua fede non è una teoria, un’opinione su Dio e sul mondo. La sua fede è l’impatto dell’amore di Dio sul suo cuore».
      La fede nasce dall’impatto dell’amore di Gesù con il cuore di Paolo. La fede è l’iniziativa dell’amore di Gesù Cristo sul suo cuore.
      Permettetemi di leggervi una frase che ho scoperto andando a Cascia a pregare santa Rita (santa Rita era sposata e aveva due figli. Il marito viene ucciso e lei perdona pubblicamente l’assassino e domanda che i suoi due figli non vendichino il padre. Poi entra nel monastero delle monache agostiniane di Cascia). La frase che vi leggo è di un beato monaco agostiniano il cui scritto sulla passione di Gesù era conosciuto da santa Rita: «L’amicizia è una virtù, ma l’essere amati non è una virtù, è la felicità». Mi sembra che queste parole indichino da dove provenga la carità e che cosa sia la carità. L’amicizia è una virtù, è il vertice delle virtù. San Tommaso d’Aquino dice che la carità è amicizia. Ma l’essere amati non è una virtù, è la felicità. Viene prima l’essere amati (cfr. 1Gv 4, 19). Per amare bisogna prima essere amati. Bisogna prima essere contenti di essere amati.
      Sant’Agostino, in quel brano stupendo in cui, paragonando tra loro gli apostoli Pietro e Giovanni, si domanda chi sia più buono tra i due, risponde che più buono è Pietro, tanto è vero che a Gesù che gli domanda: «Simone, figlio di Giovanni, mi ami più di costoro?» (Gv 21, 15), Pietro risponde: «Certo, Signore, tu lo sai che ti voglio bene» (Gv 21, 15). Quindi Pietro è più buono di Giovanni. Confrontando la condizione di Pietro, che vuole bene di più a Gesù, con la condizione di Giovanni, che è più amato da Gesù, Agostino dice: «Facile responderem meliorem Petrum, feliciorem Ioannem / È facile per me rispondere che Pietro è più buono [perché vuole più bene a Gesù] ma Giovanni è più felice [perché è amato di più da Gesù]». L’essere felice dipende dall’essere amato. Non dipende neppure dal nostro povero amore. Pietro è più buono perché vuole più bene a Gesù, ma Giovanni è più felice perché è più amato da Gesù.
      Il Papa dice che la fede di Paolo è l’impatto dell’amore di Gesù sul suo cuore e così questa stessa fede, proprio perché è l’impatto dell’amore di Gesù sul suo cuore, desta ed è anche il povero amore di Paolo a Gesù. Questa attrattiva amorosa di Gesù, rendendo lieto il cuore di Paolo, desta anche il povero amore di Paolo a Gesù, povero come quello di Pietro.
      Papa Benedetto, in un’udienza del mercoledì, commentando la domanda di Gesù a Pietro: «Simone, figlio di Giovanni, mi ami tu?», ha insistito sulla differenza dei verbi greci che Gesù e Pietro usano. Gesù usa un verbo che indica un amore totalizzante («… mi ami tu?»). Pietro usa un verbo che esprime il povero amore umano («tu sai che ti voglio bene»). «Ti voglio bene così come è possibile a un povero uomo». Allora, la terza volta (è bellissimo come il Papa descrive questo!), Gesù si adegua al povero amore umano di Pietro e gli chiede semplicemente se gli vuole bene, così come un povero uomo può volere bene.
      Leggo ora 1 Corinzi 15, 8 e seguenti. Anche qui Paolo descrive l’incontro con Gesù sulla via di Damasco: «In seguito, ultimo fra tutti…». Come è bello questo ultimo fra tutti! Nella liturgia ambrosiana il sacerdote che celebra la messa dice: «Nobis quoque minimis et peccatoribus». Nella liturgia romana dice solo: «Nobis quoque peccatoribus». Nella liturgia ambrosiana colui che celebra la santa messa, che sia il vescovo oppure l’ultimo prete, dice: «Anche a noi che siamo i più piccoli e peccatori». Così Paolo dice di essere l’ultimo, il più piccolo.
      «In seguito ultimo fra tutti apparve anche a me come a un aborto. Io, infatti, sono l’ultimo degli apostoli, e non sono degno neppure di essere chiamato apostolo, perché ho perseguitato la Chiesa di Dio. Per grazia di Dio però sono quello che sono, e la sua grazia in me non è stata vana; anzi ho faticato più di tutti loro, non io però, ma la grazia di Dio che è con me». 
 
      2. Paolo è sempre sospeso all’iniziativa di Gesù
      Paolo è sempre sospeso all’iniziativa della grazia. E questa è una delle cose più impressionanti per chi legge le sue Lettere. Non solo l’inizio è grazia, non solo l’inizio è iniziativa di Gesù. Paolo è sempre sospeso all’iniziativa di Gesù, momento per momento. Come è nella realtà per ciascuno di noi. Ma l’esperienza di Paolo, da questo punto di vista, è di una drammaticità e di una bellezza uniche.
     
      Vi leggo un brano, che già nel mio seminario mi confortava tanto, dalla seconda Lettera ai Corinzi, 12, 7 e seguenti. Allora mi colpivano le parole, ora il cammino della vita, per Sua grazia e Sua rinnovata misericordia, ha donato realtà a quelle parole.
      La seconda Lettera ai Corinzi per me è la Lettera più bella perché è quella in cui Paolo – lo dice lui stesso – apre tutto il suo cuore (2Cor 6, 11). È la Lettera in cui Paolo di fronte alla «dolcezza e mitezza di Cristo» (2Cor 10, 1) descrive quello che lui è, l’inermità che lui è, la fragilità che lui è.
      «Perché non montassi in superbia per la grandezza delle rivelazioni, mi è stata messa una spina nella carne, un inviato di satana incaricato di schiaffeggiarmi, perché io non vada in superbia [comunque si legga questa “spina nella carne”, questa fragilità, questa tentazione, Paolo dice così]. A causa di questo [a causa di questa sofferenza] per ben tre volte ho pregato il Signore che l’allontanasse da me [che allontanasse questa sofferenza, questa tentazione, questa fragilità]. Ed egli mi ha detto: “Ti basta la mia grazia; la mia potenza infatti si manifesta pienamente nella debolezza”». La Sua forza si manifesta pienamente nella debolezza.
      Permettetemi di fare una piccola correzione a una frase che ho letto prima in un pannello della mostra su san Paolo. Non avrei scritto che Paolo è «orgoglioso della sua debolezza». Non si può essere orgogliosi della propria debolezza. Sant’Ireneo, commentando questo brano della seconda Lettera ai Corinzi, e avendo presente la gnosi (uno degli elementi essenziali dell’eresia gnostica è la non distinzione tra il bene e il male, fino a porre, ed Hegel lo teorizza, il male in Dio e da Dio), è attentissimo a distinguere la debolezza dalla grazia. La debolezza rende evidente la grazia. La debolezza, quando viene abbracciata, rende più evidente l’essere abbracciati. Ma il positivo è l’essere abbracciati, non la debolezza. Nella debolezza, che è la condizione umana, l’essere abbracciati gratuitamente da Gesù è più evidente. Quando un bambino è ammalato, la mamma e il papà è come se gli volessero più bene, ma non è un valore l’essere ammalato del bambino. È che quella debolezza rende più evidente l’essere amato. In un tempo in cui la gnosi culturalmente è egemone nella mentalità del mondo e tante volte anche nella Chiesa del Signore, come è importante questa distinzione! La debolezza non è in sé stessa un bene. La debolezza rende più evidente l’essere abbracciati quando si è abbracciati, l’essere amati quando si è amati. Rende più evidente la gratuità dell’essere amati. Il peccato è peccato e il peccato mortale merita l’inferno, come dice il Catechismo. Ma quando Gesù, dopo essere stato tradito, guardò Pietro (Lc 22, 61), quello sguardo rese più evidente l’amore di Gesù al povero Pietro.
      «Mi vanterò quindi ben volentieri delle mie debolezze, perché dimori in me la potenza di Cristo». La debolezza è la condizione perché la Sua potenza si riveli con più evidenza a tutti.  
 
      3. Il Vangelo che Paolo trasmette
      Due brevi cenni sull’annuncio di Paolo.
      Che cosa annuncia Paolo? Innanzitutto quello che lui, a sua volta, ha ricevuto. Come è bello! Paolo non inventa nulla, annuncia quello che, a sua volta, ha ricevuto.
      Vi leggo 1 Corinzi 15, 1 e seguenti. Questi versetti racchiudono tutto l’annuncio di Paolo. Tutto l’annuncio di Gesù Cristo.
      «Vi rendo noto, fratelli, il vangelo che vi ho annunziato e che voi avete ricevuto, nel quale restate saldi, e dal quale anche ricevete la salvezza, se lo mantenete in quella forma in cui ve lo ho annunziato. Altrimenti, avreste creduto invano! Vi ho trasmesso, dunque, anzitutto, quello che anch’io ho ricevuto: che cioè Cristo morì per i nostri peccati secondo le Scritture, fu sepolto ed è risuscitato il terzo giorno secondo le Scritture, e che apparve a Cefa e quindi ai Dodici». Paolo annuncia la testimonianza di Gesù. «La testimonianza di Dio» (1Cor 2, 1). La testimonianza che Dio ha dato col risuscitare Gesù dai morti. La testimonianza che Gesù Cristo ha dato di essere risorto col mostrarsi ai discepoli. Fa parte dell’essenza dell’annuncio cristiano il rendersi visibile del Risorto ai testimoni che Lui sceglie. Se non si fosse reso visibile ai testimoni, se non avesse dato Lui stesso testimonianza di essere risorto, la testimonianza degli apostoli sarebbe stata una loro invenzione.
      Heinrich Schlier, che, secondo me, è il più grande esegeta che la Chiesa abbia avuto nel secolo scorso, come insiste su questo fatto! È Gesù che, rendendosi visibile, dà testimonianza di Sé stesso. È Gesù che, rendendosi visibile agli apostoli, facendosi toccare e mangiando con loro, testimonia della realtà della Sua risurrezione: «Tommaso, guarda e metti la tua mano» (cfr. Gv 20, 27). «Visus est, tactus est et manducavit. Ipse certe erat / Fu visto, fu toccato, mangiò. Era proprio Lui», dice sant’Agostino in un discorso contro gli gnostici, commentando l’apparizione di Gesù risorto agli apostoli dal Vangelo di Luca (Lc 24, 36-49).
      È Gesù che, rendendosi visibile, testimonia di essere risorto, di essere vivo. La testimonianza degli apostoli è un riflesso della Sua testimonianza. Com’è importante questo! La luce della Chiesa è solo una luce riflessa. «Lumen gentium cum sit Christus / È Cristo la luce delle genti». La Chiesa riflette questa Sua luce come in uno specchio. Una delle frasi più belle di Paolo, che mi è così cara, dice: «Noi tutti, a viso scoperto, riflettendo, come in uno specchio, la gloria del Signore, veniamo trasformati in quella medesima immagine [il riflesso di Gesù è efficace: cambia la vita], di gloria in gloria, secondo l’azione dello Spirito del Signore» (2Cor 3, 18).
      Paolo annuncia ciò che ha ricevuto, ciò che Gesù Cristo stesso ha testimoniato ai Suoi apostoli.
      Un secondo cenno riguardo all’annuncio di Paolo. Anche questa cosa bellissima si legge nella prima Lettera ai Corinzi, 2, 1 e seguenti. L’annuncio di Gesù porta in sé la prova della sua verità. Non si tratta di dimostrare noi che Gesù è vivo. È Gesù stesso che mostrandosi, operando, dimostra di essere vivo. Altrimenti, aumentiamo il dubbio, nostro e degli altri. È Gesù che, agendo, e quindi mostrandosi, dimostra di essere vivo. La dimostrazione della verità del cristianesimo è l’agire e il mostrarsi di Gesù nel presente.
      Schlier dice questo con un’espressione bellissima: «Il kerygma e i doni, il kerygma e i miracoli formano un tutt’uno». E Paolo lo dice più semplicemente che non il grande esegeta: «Anch’io, fratelli, quando sono venuto tra voi, non mi sono presentato ad annunziarvi la testimonianza di Dio [la testimonianza che Dio ha donato] con sublimità di parola e di sapienza. Io ritenni, infatti, di non sapere altro in mezzo a voi se non Gesù Cristo, e questi crocifisso. Io venni in mezzo a voi in debolezza [come è bello questo!] e con molto timore e trepidazione; e la mia parola e il mio messaggio non si basarono su discorsi persuasivi di sapienza [non voleva lui dimostrare che Gesù era reale], ma sulla manifestazione dello Spirito [cioè sul fatto che Gesù risorto si manifesta] e della sua potenza [sul Suo agire, sul Suo manifestarsi], perché la vostra fede non fosse fondata sulla sapienza umana, ma sulla potenza di Dio» (1Cor 2, 1-5).
      La fede può essere fondata solo sulla potenza di Dio, cioè sull’agire di Gesù, sul manifestarsi di Gesù. Non si vince la paura della morte (cfr. Eb 2, 15) con gli argomenti di sapienza, con i nostri discorsi. La paura della morte è vinta quando Gesù, agendo nel presente, si fa riconoscere vivo. Gesù si dimostra reale, vivo, quando si mostra. Quando mostra la Sua azione, quando mostra la Sua potenza. «Con una prova totalmente Sua», scrive Schlier, che si sperimenta «come realtà tangibile». 
     
      Termino con le parole di Giovanni Battista Montini, nei suoi appunti sulle Lettere di san Paolo, scritti a Roma quando era giovane sacerdote, tra il 1929 e il 1933: «Nessuno più di lui [Paolo] ha sentito l’insufficienza umana e ha riconosciuto ed esaltato l’azione libera, da sé sola bastevole, necessaria per noi, della grazia di Dio Salvatore». È bellissimo! Libera: «Non voi avete scelto me, ma io ho scelto voi» (Gv 15, 16). Da sé sola bastevole: «Ti basta la mia grazia» (2Cor 12, 9). Necessaria per noi: «Senza di me non potete fare nulla» (Gv 15, 5).
      E Montini aggiunge una frase, commovente se si pensa anche alle umiliazioni ricevute: «Egli [Paolo] ha sentito il fastidio della sua presenza “contemptibilis” [disprezzabile]».
      «Praesentia corporis infirma [scrive nella seconda Lettera ai Corinzi, 10, 10] / La presenza fisica è debole / et sermo contemptibilis / e la parola è da disprezzare».
      «Egli ha sentito il fastidio della sua presenza contemptibilis. Ha provato desolanti depressioni di spirito».
      Un’espressione di questa umanità così debole di Paolo si trova nella seconda Lettera ai Corinzi, 2, 12: «Giunto pertanto a Troade per annunciare il Vangelo di Cristo, sebbene la porta mi fosse aperta nel Signore [quindi gli era possibile annunciare il Vangelo di Cristo], non ebbi pace nello spirito perché non vi trovai Tito, mio fratello; perciò, congedandomi da loro, partii per la Macedonia». Paolo non ha neanche la forza di annunciare il Vangelo, se non ha il conforto della grazia del Signore che brilla riflessa sul volto di una persona cara. Cara semplicemente per questo riflesso di grazia.
      E poi continua (2Cor 7, 5 e seguenti): «Da quando siamo giunti in Macedonia, la nostra carne [la nostra debole umanità] non ha avuto sollievo alcuno, ma da ogni parte siamo tribolati: battaglie all’esterno, timori al di dentro».
      Com’è vero! «La Chiesa vive», dice la Lumen gentium, «tra le persecuzioni del mondo e le consolazioni di Dio». Sant’Agostino, nel brano del De civitate Dei da cui è tratta questa frase, scrive che le persecuzioni del mondo provengono innanzitutto dall’interno della Chiesa. Anche perché le persecuzioni del mondo sono innanzitutto i nostri poveri peccati che fanno soffrire il cuore di chi è amato da Gesù e vuole bene a Gesù.
      Continua Paolo: «Ma Dio che consola gli afflitti ci ha consolati con la venuta di Tito, e non solo con la sua venuta, ma con la consolazione che ha ricevuto da voi». Paolo che a Troade non aveva avuto la forza di annunciare il Vangelo, quando arriva Tito è confortato anche perché Tito gli parla dell’affetto che le persone di Corinto hanno per lui.
      «A questa nostra consolazione si è aggiunta una gioia ben più grande per la letizia di Tito» (2Cor 7, 13). Perché non basta ricordare l’affetto di persone lontane, se chi ne parla non è lui stesso lieto, contento nel presente.      
      Quando vado a pregare sulla tomba di Paolo nella Basilica di San Paolo fuori le Mura, a Roma, in ginocchio, ripeto sempre un inno: «Pressi malorum pondere, te, Paule, adimus supplices / Oppressi dal peso di tante contrarietà [innanzitutto dei nostri poveri peccati] veniamo a te, Paolo, supplici / […] quos insecutor oderas defensor inde amplecteris / [...] quelli che tu quando eri persecutore hai odiato, adesso come difensore li abbracci». In questo abbraccio, in questo essere amati da Gesù, anche attraverso gli amici di Gesù, possiamo ripetere: «L’amicizia è una virtù, ma l’essere amati non è una virtù, è la felicità».
      Grazie. 

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