Archive pour juin, 2010

San Giustino martire

San Giustino martire dans immagini sacre

http://www.santiebeati.it/

Publié dans:immagini sacre |on 1 juin, 2010 |Pas de commentaires »

Neuvaine à Saint Paul de Tarse

du site:

http://paul-de-tarse.populus.ch/

Neuvaine à Saint Paul de Tarse 

Note: L’évêché de Sion en Suisse a accordé l’imprimatur à cette neuvaine à Saint Paul de Tarse le 30 octobre 2008. 
 
Neuvaine à Saint Paul de Tarse
 
Créée par Florence Saillen 
 
Faire le signe de croix
Réciter le Credo 
 
Prière à Saint Paul
 
Apôtre de Jésus Christ, Dieu t’a appelé alors que tu étais encore un persécuteur…. Infatigable missionnaire, tu as parcouru villes et pays pour annoncer à tous la Bonne Nouvelle. Puissent nos vies être disposées à une conversion profonde du cœur et de l’esprit. Apprends-nous la persévérance et la joie simple qui vient de la certitude d’être aimés et sauvés par le Seigneur. Donne-nous de ne jamais perdre de vue Celui auprès duquel nos cœurs aspirent. Saint Paul, toi qui fus dans les larmes et dans les drames un guide et un pasteur, aide-nous à cheminer chaque jour, avec une foi et une espérance inébranlables, conduits par Jésus le Christ, Notre Seigneur. 
 
1er jour
Fruit demandé : La paix du Christ dans nos vies
 
«Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. C’est ainsi qu’Il nous a élus en lui, dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l’amour, déterminant d’avance que nous serions pour Lui des fils adoptifs par Jésus Christ.
Tel fut le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce, dont Il nous a gratifiés dans le Bien-aimé.
 
En lui nous trouvons la rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce, qu’Il nous a prodiguée, en toute sagesse et intelligence : Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, ce dessein bienveillant qu’Il avait formé en lui par avance, pour le réaliser quand les temps seraient accomplis : ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres. 
(Ep 1, 3-10)
 
Car c’est lui qui est notre paix, lui qui de deux réalités n’a fait qu’une, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine, cette Loi des préceptes avec ses ordonnances, pour créer en sa personne les deux en un seul Homme Nouveau, faire la paix et les réconcilier avec Dieu, tous deux en un seul Corps, par la croix : en sa personne il a tué la Haine. 
Alors il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin et paix pour ceux qui étaient proches : par lui nous avons en effet, tous deux en un seul Esprit, libre accès auprès du Père.»
(Ep 2, 14-18)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, par ton intercession, obtiens-nous la grâce d’être toujours plus à l’écoute de la Parole de Dieu afin que nos vies lui rendent gloire et louanges éternelles. Que la Paix de Dieu rayonne pleinement sur nos visages, dans nos existences et aussi dans nos relations avec notre prochain, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
2ème jour
Fruit demandé : Se laisser guider par l’Esprit Saint
 
«Vous en effet, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne se tourne pas en prétexte pour la chair, mais par la charité mettez-vous au service les uns des autres. Car une formule contient toute la Loi dans sa plénitude : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns des autres, prenez garde que vous allez vous entre-détruire.
 
Or je vous dis : laissez-vous mener par l’Esprit et vous ne risquerez pas de satisfaire la convoitise charnelle. Car la chair convoite contre l’esprit et l’esprit contre la chair ; il y a entre eux antagonisme, si bien que vous ne faites pas ce que vous voudriez.» (Ga 5,13-17)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, toi qui t’es laissé mener par l’Esprit, aide-nous aussi à nous abandonner entièrement en la Providence, sans doute ni crainte et dans la certitude absolue de marcher main dans la main avec le Père, quoi qu’il nous arrive, dans les bons comme les mauvais moments, par Jésus le Christ, Notre Seigneur. 
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
3ème jour
Fruits demandés : Charité et don de soi
 
«Songez-y : qui sème chichement moissonnera aussi chichement ; qui sème largement moissonnera aussi largement. Que chacun donne selon ce qu’il a décidé dans son cœur, non d’une manière chagrine ou contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Dieu d’ailleurs est assez puissant pour vous combler de toutes sortes de libéralités afin que, possédant toujours et en toute chose tout ce qu’il vous faut, il vous reste du superflu pour toute bonne œuvre, selon ce qu’il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure à jamais.
 
Celui qui fournit au laboureur la semence et le pain qui le nourrit vous fournira la semence à vous aussi, et en abondance, et il fera croître les fruits de votre justice.
Enrichis de toutes manières, vous pourrez pratiquer toutes les générosités, lesquelles par notre entremise, feront monter vers Dieu l’action de grâces. Car le service de cette offrande ne pourvoit pas seulement aux besoins des saints ; il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu.» (2 Co 9, 6-11)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, par ton intercession, obtiens-nous la grâce de pouvoir semer avec la même générosité que Dieu exerce envers nous. Que nos récoltes soient riches d’amour, de partage et de solidarité, à l’exemple même de ta vie, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
4ème jour
Fruit demandé : L’humilité
 
«Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec qui est dans la joie, pleurez avec qui pleure. Pleins d’une égale complaisance pour tous, sans vous complaire dans l’orgueil, attirés par ce qui est humble, ne vous complaisez pas dans votre propre sagesse. Sans rendre à personne le mal par le mal, ayant à cœur ce qui est bien devant tous les hommes, en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous, sans vous faire justice à vous-mêmes, mes bien-aimés, laissez agir la colère ; car il est écrit : C’est moi qui ferai justice, moi qui rétribuerai, dit le Seigneur.» (Rm 12, 14-19)
 
«Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien.» (Rm 12, 21)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, toi qui as cheminé pour annoncer l’Évangile, parfois au péril de ta propre vie, obtiens-nous la grâce de l’humilité. Que nous ne cherchions pas à nous justifier nous-mêmes, mais que nous comptions sans cesse sur l’océan de miséricorde de Dieu pour nous relever de nos tombeaux, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
5ème jour
Fruit demandé : Le respect de nos corps
 
«Pour moi, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais comme à des êtres de chair, comme à des petits enfants dans le Christ. C’est du lait que je vous ai donné à boire, non une nourriture solide ; vous ne pouviez pas encore la supporter. Mais vous ne le pouvez pas davantage maintenant, car vous êtes encore charnels. Du moment qu’il y a parmi vous jalousie et dispute, n’êtes-vous pas charnels et votre conduite n’est-elle pas tout humaine ?» (1 Co 3, 1-3)
 
«Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, celui-là, Dieu le détruira. Car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous.» (1 Co 3, 16-17)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, aide-nous à prendre conscience du respect que nous devons à nos propres corps. Et qu’à travers la multitude des gestes quotidiens, nous sachions percevoir ce qui nous grandit, ou au contraire, ce qui nous avilit et nous rend indignes du Temple de Dieu au milieu de nous, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
6ème jour
Fruit demandé : Le courage de porter nos croix
 
«Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce du Christ Jésus. Ce que tu as appris de moi sur l’attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d’en instruire d’autres. Prends ta part de souffrances, en bon soldat du Christ Jésus. Dans le métier des armes, personne ne s’encombre des affaires de la vie civile, s’il veut donner satisfaction à qui l’a engagé. De même l’athlète ne reçoit la couronne que s’il a lutté selon les règles. C’est au cultivateur qui travaille dur, que doivent revenir, en premier lieu, les fruits de la récolte. Comprends ce que je veux dire. D’ailleurs le Seigneur te fera tout comprendre. 
 
Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, issu de la race de David, selon mon Evangile. Pour lui je souffre jusqu’à porter des chaînes comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas enchaînée. C’est pourquoi j’endure tout pour les élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans le Christ Jésus avec la gloire éternelle. 
 
Elle est sûre cette parole : si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous sommes infidèles, lui reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même.» (2 Tm 2, 1-13)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, toi l’apôtre des nations, aide-nous à rendre témoignage de l’espérance qui est en nous, et qu’en toutes circonstances nous ne dévions pas. Puissions-nous, à la suite du Christ, prendre nos croix courageusement, afin de le suivre, lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. 
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
7ème jour
Fruits demandés : Confiance et abandon
 
«Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a livré pour nous tous, comment avec lui ne nous accordera-t-il pas toute faveur ? Qui se fera l’accusateur de ceux que Dieu a élus ? C’est Dieu qui justifie. Qui donc condamnera ?» (Rm 8, 31-33)
 
«Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls, le glaive ?» (Rm 8, 35)
 
«Oui, j’en ai l’assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni auteur ni profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur.» (Rm 8, 38-39)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, obtiens-nous la grâce de la confiance et de l’abandon. Et que rien ne puisse jamais nous éloigner du feu d’amour que Dieu a pour l’humanité tout entière. Choisissons d’être «pour Dieu» comme Lui, qui est fidèlement et depuis la nuit des temps «pour nous», au point de livrer son propre Fils, pour la rémission de tous nos péchés, Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
8ème jour
Fruit demandé : Un esprit de prière tout au long du jour
 
«Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre. Et ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. 
 
Au nom de la grâce qui m’a été donnée, je le dis à tous et à chacun : ne vous surestimez pas plus qu’il ne faut vous estimer, mais gardez de vous une sage estime, chacun selon le degré de foi que le Seigneur lui a départi.» (Rm 12,1-4)
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, par ton intercession, obtiens-nous de distinguer la volonté de Dieu à travers tout ce qui nous arrive chaque jour. Pour cela, aide-nous à persévérer dans la prière, moment privilégié avec Dieu, où tout notre être est en communion intime avec Lui, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
 
Un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 
 
9ème jour
Fruit demandé : L’amour, comme moteur de vie
 
«Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
 
La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout.
 
Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra. Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.» 
(1 Co 13, 1-11)
 
«Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.» (1 Co 13, 13)
 
«J’ai eu grande joie dans le Seigneur à voir enfin refleurir votre intérêt pour moi ; il était bien toujours vivant, mais vous ne trouviez pas d’occasion. Ce n’est pas mon dénuement qui m’inspire ces paroles ; j’ai appris en effet à me suffire en toute occasion. Je sais me priver comme je sais être à l’aise. En tout temps et en toutes manières, je me suis initié à la satiété comme à la faim, à l’abondance comme au dénuement. Je puis tout en Celui qui me rend fort. Cependant, vous avez bien fait de prendre part à mon épreuve.» (Ph 4, 10-14)
 
«La grâce du Seigneur soit avec votre esprit !»
 
Temps de silence et de réflexion
 
Paul, par ton intercession, aide-nous à imprégner d’amour notre quotidien. Que rien ne soit fait de manière automatique ou machinale, mais qu’au contraire, un esprit de charité nous anime sans cesse, quelque soit nos humeurs ou les circonstances de nos vies. Et qu’à la dernière heure, nous puissions sans honte aucune, nous dire que le moteur de nos vies fut l’amour, qui nous est donné par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
 
Credo, un «Notre Père» Un «Je vous salue» Un «Gloire au Père» «Prière à Saint Paul» 

Chi sono i Padri Apologisti

dal sito:

http://www.sanroccoso.altervista.org/storia-della-chiesa/storia%20della%20chiesa%20apologisti%2003.pdf

GLI APOLOGISTI
 
Chi sono i Padri Apologisti
 
Gli apologisti prendono il nome dalla parola greca “apologhia” che significa “difesa”; essi hanno
scritto per difendere la nuova religione cristiana d alle accuse, mosse contro di essa, dalla società pagana. Gli scrittori convertiti, con le loro opere apologetiche, hanno offerto le motivazioni della loro conversione  e le ragioni  delle loro scelte morali. Ma perché fu necessario difendere il cristianesimo? Da quali accuse?
 
Le accuse contro i cristiani
Il pregiudizio popolare diffondeva  calunnie volgari e superficiali contro i fedeli; veniva insultata la dottrina eucaristica e alimentato il disprezzo perché i cristiani rifiutavano le divinità tradizionali pagane. Erano visti come turbatori dell’opinione pubblica e considerati una presenza di disturbo della politica e nell’economia.
 
La polemica contro i pagani
Gli apologisti, per contrastare questo ambiente  così avverso alla pr esenza cristiana, fanno sentire i propri argomenti portati a difesa della verità d el cristianesimo, della sua validità umana e sociale. Tra i diversi scrittori dei primi secoli, ricordiamo Giustino.
 
Giustino apologista completo
Il filosofo Giustino, diventa il più grande apologista di questo periodo (secondo secolo).
In contra un a persona che gli fa conoscere come l’unica, ver a, definitiva filo sofia che salva l’uomo,   la filosofia incarnatasi  in Gesù di Nazareth. A Roma, capitale del mondo antico, Giustino apre una scuola di filosofia e scrive un’“Apologia” cio è un’opera che lui indirizza all’imperatore Antonino Pio. In essa descrive la religione cristiana, la struttura della comunità, i riti e la liturgia come una forma di espressione della fede. Giustino, come filosofo, evidenzia nel suo pensiero alcuni legami col pagan esimo antico, dove Socrate e Platone, hanno intravisto parziali verità della dottrina cristiana.  Con questa opera, (Apologia) l’autore, getta un ponte tra  cristianesimo e  civiltà greca; rivolgendosi all’imperatore, assicura che i cristiani si  presentano come i veri garanti dell’ordine stabilito e i migliori sudditi dell’imperatore, a patto che non pretenda di ricevere onori divini dai discepoli del Signore.  Per l’invidia del filosofo pagano Crescente, Giustino finirà col pagare nel martirio la fedeltà alla religione cristiana.
 
Lettera a Diogneto : “i cristiani anima del mondo”
È doveroso fare un  cenno alla “perla dell’antichità cristiana”; una breve opera di cui non si conosce l’autore, scritta nella seconda metà del secondo secolo, conosciuta come i lettera a Diogneto, forse uno dei maestri dell’epoca. Dopo aver criticato l’idolatria pagana, l’autore spiega la vera natura della religione cristiana con riferimenti in particolare  alle lettere di San Paolo e agli scritti di San Giovanni.
 
Conclusione  
Apologisti sono gli scrittori che, dal primo al terzo secolo, hanno difeso il cristianesimo nei confronti del mondo pagano. Diversa  è la posizione che vengono a prendere altri autori a riguardo delle “eresie”. Si tratta di errori dottrinali ch e provocano divisioni nelle comunità cristiane; sono causa di lacerazione  e perdita dell’unità  all’interno stesso della Chiesa cattolica.
 
[Libro consultato: (P.F. Beatrice, I Padri della Chiesa, ed. LDC 2009)]

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1° giugno – San Giustino, filosofo e martire († Roma 166)

dal sito:

http://www.donbosco-torino.it/ita/Kairos/Santo_del_mese/06-Giugno/San_Giustino_martire.html

1° giugno – San Giustino, filosofo e martire († Roma 166)

“Ho provato tutte le filosofie, poi…”
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Negli “Atti del Martirio”, di San Giustino, al capitolo 1, troviamo queste parole autobiografiche che sono un ottimo biglietto da visita per descrivere la sua personalità e la vita intera. Non una esistenza trascinata in nome del quieto vivere, saturo delle certezze raggiunte, ma una continua ricerca non di verità ma della Verità, per la quale valesse la pena anche di morire. Leggiamo insieme: “Ho tentato di imparare tutte le filosofie, poi ho aderito alla vera dottrina…
Quella di adorare il Dio dei Cristiani, che riteniamo unico creatore e artefice, fin da principio, di tutto l’universo, delle cose visibili e invisibili; e inoltre il Signore Gesù Cristo, Figlio di Dio, che fu preannunciato dai profeti come colui che doveva venire tra gli uomini di salvezza e Maestro di buona dottrina”. Sono queste parole (assieme alle altre “Io sono Cristiano”) la sua professione di fede: la sintesi delle cose che lo avevano sostenuto nel vivere e gli davano la forza di morire. Parole dette negli ultimi istanti della sua vita, davanti al prefetto di Roma Rustico che lo condannerà a morte.
Per questo suo aspetto di instancabile cercatore della verità intera, non possiamo definire Giustino un uomo “post moderno”. Oggi spesso si dice che una verità vale l’altra, una religione vale l’altra, che non c’è bisogno di “scannarsi”, dialetticamente parlando. Tanto tutto è relativo: ai tempi che ognuno vive, ai parametri culturali, al carattere della personalità del credente, alle proprie paure e desideri inconsci, alla pressione del gruppo, ai condizionamenti sociali, al contesto familiare ecc. ecc. Si afferma inoltre anche che il processo di globalizzazione, irreversibile e irresistibile, toccherà e trasformerà il concetto di religione.
La verità religiosa generata da questo processo, secondo alcuni sociologi e politologi, non sarà certo monolitica: si avrà una specie di sincretismo religioso, teorico e pratico, un cocktail ben miscelato di credenze e valori presi dalle varie religioni. Si arriverà così ad una “verità globale”, sintesi di tutte le verità necessariamente parziali. Gesù Cristo, per esempio, in questa miscela religiosa perderà i connotati della divinità, e diventerà semplicemente uno dei grandi dell’umanità, un maestro di verità, non la Verità, e il portatore del messaggio definitivo e insuperabile da parte di Dio all’umanità. Senza dimenticare che il regista ultimo della scelta di quali elementi religiosi o filosofici e del loro grado di miscelazione spetterà fondamentalmente all’uomo post moderno, al singolo individuo, “misura di tutte le cose”.
San Giustino sarebbe così irriso non solo da questi “religiosi post moderni”, ma anche da tutto quella vasta tipologia di religiosi indifferenti alla… religione. Questi gli direbbero di lasciar perdere, di non affannarsi, di vivere la propria vita, giorno per giorno, lasciandosi guidare dalle piccole verità quotidiane, senza grandi risposte (che non ci sono) e senza grandi sogni. Accontentarsi insomma delle piccole verità “deboli” sì (ma le uniche possibili) senza inseguire le grandi verità delle religioni di salvazione (o anche delle grandi narrazioni onnicomprensive o ideologie) dell’età moderna. La vita di Giustino è la sconfitta di questa post modernità strisciante, e dell’ipotesi neo religiosa portata dal vento inarrestabile della globalizzazione.
Si dice anche che l’uomo post moderno deve vivere la sua vita e progettare la sua esistenza senza certezze. Perché non ci sono più (erano infatti il retaggio della modernità). Del resto sembra che le stesse religioni di salvazione, per definizione portatrici di certezze metafisiche, sono in crisi. Sembrano non più certe delle proprie certezze. Ed inoltre, per un profeta della post modernità Nietzsche, la realtà ultima non è accessibile (“Dio è morto” aveva gridato uno dei suoi personaggi). Se Dio, che è il garante della realtà ultima, anzi la Realtà Ultima per eccellenza, non c’è più, allora l’uomo rimane nella sua limitatezza, nella sua solitudine, nella morsa della morte, preludio del niente. Da questo l’ineluttabilità del nichilismo come sistema di vita: cioè la negazione di ogni certezza, e di ogni possibilità di raggiungerla. Si annuncia il naufragio della filosofia come via di ricerca e conoscenza di Dio. Proprio la sconfessione di ciò in cui credeva Giustino. Tra i suoi colleghi filosofi post moderni, si troverebbe a disagio.

Cercare una verità di cui vivere e per cui morire

Giustino nacque all’inizio del II secolo nella Samaria, non lontano dall’antica Sichem. Era, sembra, di famiglia romana, sicuramente agiata. La prova viene dai suoi viaggi e dagli studi o scuole di filosofie frequentate. Quella di Giustino, filosofo cristiano e martire, è una figura complessa e difficile da definirsi, anche perché vissuto in un’epoca caratterizzata dal primo vero impatto culturale del cristianesimo col mondo circostante, greco e romano (oggi si direbbe il primo tentativo di vera inculturazione).
Giustino è un giovane filosofo impegnato nella ricerca ardente della verità, dotato di una intelligenza pronta, acuta e sufficientemente critica da percepire i punti deboli dei sistemi filosofici allora per la maggiore. Ce li descrive lui stesso nella sua opera Dialogo con l’ebreo Trifone: “Dopo aver frequentato abbastanza a lungo un maestro stoico senza arricchire le mie conoscenze su Dio – egli stesso non lo conosceva e non riteneva necessario conoscerlo – mi allontanai da lui e mi recai presso un altro uomo, un cosiddetto peripatetico (cioè un seguace di Aristotele) che si considerava ricco d’ingegno.
Costui fu paziente con me solo un giorno, poi pretese che fissassi il pagamento, perché il nostro rapporto non fosse privo di utilità. Fu questo il motivo per cui abbandonai anche lui, che a mio parere non era affatto un filosofo”. Già due delusioni. Ma la sua ricerca continuò. Avvicinò un famoso filosofo pitagorico “un uomo che si vantava molto della sua sapienza”. E puntuale arrivò la terza delusione. Prima di fare filosofia, costui pretendeva da Giustino che studiasse musica, astronomia, geometria (e certamente anche la “tabella pitagorica”). Lo abbandonò perché ciò che lo assillava era il problema teologico, cioè la verità su Dio, non le altre scienze interessanti ma periferiche a questo, per lui, il problema dei problemi.
Quarto tentativo con i platonici: “Nella mia sconsideratezza decisi di ascoltare anche i platonici; anch’essi infatti avevano una buona fama. Dato che nella nostra città dimorava un dotto che godeva di grande considerazione tra i platonici, lo frequentai più che potei. Feci progressi e mi andai perfezionando giorno per giorno. Mi interessava molto la spiritualità dell’incorporeo e la visione delle idee diede ali al mio pensiero. In breve tempo credetti di essere sapiente e nella mia limitatezza nutrivo la speranza di vedere direttamente Dio. Questo infatti è il fine della filosofia di Platone”. La sua ricerca sembrava terminata, la sua navicella sembrava essere in vista del porto della tranquillità e della verità definitiva. Proprio perché non fosse disturbato da niente, si ritirò in un luogo solitario presso Efeso, in riva al mare. E qui gli capitò un incontro casuale: un vecchio saggio gli aprì gli occhi sulla verità cristiana.
Dopo averlo ascoltato a lungo il vecchio saggio gli disse: “Ma tu sei un amante del bel parlare, non certo un amico di chi vuol agire secondo verità”. Parole profonde e fulminanti. Seguì il consiglio del vecchio e cominciò a leggere i profeti che preparavano la venuta del salvatore Gesù Cristo. Scrive ancora nel Dialogo che seguendo questo consiglio e ammirando la coerenza dei cristiani che sapevano affrontare persino il martirio per testimoniare la verità, ben presto si convinse che il cristianesimo era “la sola vera e utile filosofia”. Ecco la sua conversione culturale ed esistenziale: avrebbe difeso con le armi della ragione e dello studio quella fede che spesso era calunniata e disprezzata dalle persone colte.
La parabola di questa vita fatta di ricerca della verità gli ha fatto guadagnare una citazione nell’Enciclica “Fides et Ratio” di Giovanni Paolo II (1998). Ha scritto il Papa: “Quale pioniere di un incontro positivo col pensiero filosofico, anche se nel segno di un cauto discernimento, va ricordato San Giustino: questi pur conservando anche dopo la conversione grande stima per la filosofia greca, asseriva con forza e chiarezza di aver trovato nel Cristianesimo «l’unica sicura e proficua filosofia»” (n. 38).

Dopo la ricerca, la difesa della verità fino al martirio

Arrivato alla verità trovata nel Cristianesimo e in particolare in Gesù Cristo, il Logos supremo, Giustino ha vissuto il resto dei suoi giorni di questa Verità e per questa Verità. Non gli bastava averla trovata, sentiva la missione ed il compito di farla conoscere agli altri. Da qui la sua opera di apologeta e di insegnante in una scuola che egli stesso fondò a Roma. In questo egli si atteneva alle norme della legge. Lo stesso Marco Aurelio non seguiva una filosofia, quella di Epicuro? Perché ai cristiani doveva essere impedito di seguire e di predicare il Cristo? Proprio per rivendicare questo diritto egli aveva diretto agli ultimi due imperatori e alle persone più ragguardevoli di Roma due Apologie in favore del Cristianesimo.
La dottrina di Giustino si concentra sul progetto unitario di Dio (l’economia di Dio): articolato storicamente nei due testamenti dell’unica Rivelazione, ma compresente a tutta la storia degli uomini. Perno centrale di tutta questa economia divina è la figura di Gesù Cristo, Verbo incarnato e Redentore. Cristo è per Giustino il Logos eterno (ricordiamo il famoso prologo del Vangelo di Giovanni), la ragione prima ed ultima di tutto l’esistente, la Luce dalla quale deriva ogni piccola luce presente nei filosofi e anche nei semplici uomini di ogni tempo. Non c’è verità se non fondata su questa Verità del Logos, non c’è il più piccolo gesto di bontà in questo mondo che non abbia in lui il suo oggetto e finalità e spiegazione totali. La storia dell’umanità si può descrivere come “la storia di Cristo”, schierata pro o contro Cristo, cioè secondo ragione o contro ragione. La presenza di Cristo nella storia non è quindi incominciata in una data storica, per cui si può dire che il Cristianesimo non è un sistema recente. C’erano cristiani già prima di Cristo (“Semina Verbi”) e sono quelli che sono vissuti istruiti per vie misteriose a Cristo, e sono vissuti seguendolo. Giustino affermò con forza che solo in Cristo l’Antico Testamento ha il suo senso compiuto, perché in esso sono adombrate tutte le tappe del suo evento storico-salvifico.
In questa grande prospettiva dell’Incarnazione, egli ha dato anche grande rilievo a Maria di Nazaret. Essa è vista come protagonista nel momento centrale della storia salvifica: l’incarnazione del Logos eterno, il Cristo. Tra le profezie si concentrò particolarmente su quella di Isaia (7,14). La Vergine che partorisce il Figlio. Giustino, attraverso Maria, la “donna –vergine-che-partorisce”, enunciò il principio della riconciliazione dell’umanità con Dio: da una donna era arrivata la disobbedienza e la morte (Eva) attraverso un’altra donna era arrivata la vita, Maria. L’Annunciazione quindi diventava così l’inizio della salvezza, antitetico alle scene della caduta dell’Eden della Genesi. È il famoso parallelo antitetico Eva-Maria, che appare per la prima volta nei suoi scritti, e che avrà tanta fortuna negli altri Padri della Chiesa. Si intuisce da questi piccoli cenni l’influsso sulla mariologia futura da parte di questo filosofo convertito.
Ma si sa che la verità ha avuto sempre dei nemici. Non dimentichiamo che il Diavolo è definito nella Bibbia il “padre di ogni menzogna”. Anche l’apostolato della verità, attraverso la sua scuola, incontrava delle difficoltà e anche ostilità aperte. I nemici c’erano e si fecero ben presto sentire. E in maniera decisiva. Giustino fu denunciato ufficialmente come cristiano. Dovette presentarsi davanti al giudice. E fu condannato. Gli atti del suo martirio si sono conservati e hanno grande valore storico. Quella Verità che Giustino aveva cercato con tanta insistenza e coraggio gran parte della vita, chiedeva da lui la suprema testimonianza, quella del proprio sangue. Per Giustino quella verità trovata era la Verità, era Cristo, per cui valeva la pena vivere e anche morire. Correva l’anno 166
MARIO SCUDU SDB

Publié dans:PADRI APOLOGISTI |on 1 juin, 2010 |Pas de commentaires »
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